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LVMH mise sur une jeune plateforme digitale de revente de tissus et cuirs

By AFP

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Crédit : Unsplash, m0851

Paris - Que faire des “belles endormies”, surplus de cuir ou de tissus d’une maison de luxe ? Le groupe LVMH les met depuis lundi à disposition des professionnels de la mode, à prix cassés, via une plateforme numérique.

LVMH crée “Nona Source”

“Nona Source” est ouverte à tous les créatifs de la mode, y compris des maisons concurrentes, sous réserve d’avoir un numéro Siret. La plateforme propose d’acheter des chutes de tissus ou de cuir sélectionnées par des experts de la mode et certifiées “stocks dormants” des maisons appartenant à LVMH, au tiers du prix de gros, selon le groupe.

Par exemple, on y trouve 693 mètres cubes de cuir d’agneau à 34 euros/mètres cubes, un panneau de 70 cm x 70 cm de peau de serpent d’eau à 100 euros du mètres cubes ou encore 2 mètres de popeline au motif Vichy pour 14 euros.

Pour le lancement, 100 000 mètres de 500 tissus différents et 1 000 mètres de cuir sont disponibles sur la plateforme. Nona Source permet aux professionnels d’acheter au rouleau, à la peau ou au panneau, selon la quantité disponible et sans découpe ni échantillonnage, précise LVMH.

Si tout est mis en œuvre pour rendre le touché et le tombé des matières - vidéos, photos et détails techniques à l’appui - le site ne donne pas le nom des maisons de luxe d’où proviennent ces surplus. Par conséquent, impossible d’y trouver des matières avec le logo des maisons. Les stocks étant localisés en France, Nona Source ne livre pour l’instant qu’en Europe, précise le groupe.

Il existe déjà des projets sensiblement similaires comme la plateforme américaine Queen of Raw où les marques peuvent s’échanger leurs tissus inutilisés. Queen of Raw avait d’ailleurs été finaliste au LVMH Innovation Award en 2020.

Nona Source fait partie des solutions proposées par LVMH “pour répondre aux enjeux de l’économie circulaire”, pilier de la politique environnementale du groupe défendue à travers son programme Life 360, précise le groupe.

Startup accélérée par le groupe LVMH

L’idée initiale est celle de Romain Brabo. Le projet a pris de l’ampleur lorsqu’en 2019, Romain a rencontré Marie Falguera, experte qualité matières et correspondante environnement chez Kenzo, et Anne Prieur du Perray, Chef de projets dans la transformation digitale chez LVMH. La rencontre s’est faite dans le cadre de Dare, un programme d’intrapreneuriat du groupe LVMH.

Dans un communiqué, le groupe de luxe précise que “depuis 2020 et grâce au soutien de la Direction du Développement de l’Environnement de LVMH, l’équipe se consacre à temps plein pour faire naître la solution.”(AFP)

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