Richemont enregistre une perte de 766 millions d'euros au premier semestre

Zurich - Le géant suisse du luxe Richemont, propriétaire la maison de couture Chloé, a essuyé une perte nette de 766 millions d'euros au premier semestre, contre un bénéfice de 1,2 milliard l'an passé, liée à la cession de ses activités de vente en ligne.

Fin août, le groupe avait dévoilé un accord avec la plateforme britannique de commerce en ligne Farfetch pour lui céder en deux étapes Yoox-Net-A-Porter (YNAP), qui regroupe ses activités de vente en ligne, prévenant toutefois que la transaction allait entraîner un correctif de valeur de 2,7 milliards d'euros dans ses comptes.

Mais le groupe suisse a, comme ses concurrents, fait état d'une forte hausse de son chiffre d'affaires, dopé par la demande au Etats-Unis, au Japon et au Moyen Orient ainsi qu'en Europe avec le retour des touristes revenus faire leurs emplettes dans les boutiques chics.

Richemont : chiffre d'affaires en hausse

Richemont qui publie ses résultats sur une base décalée, vu son chiffre d'affaire s'accroître de 24 pour cent à plus de 9,6 milliards d'euros pour la période entre avril et fin septembre, indique-t-il dans un communiqué, sur fond de croissance à deux chiffres dans toutes ses activités avec la forte demande pour les produits de luxe.

La joaillerie a enregistré une hausse de 24 pour cent de ses ventes par rapport à la même période l'an passé tandis que l'horlogerie a enregistré une croissance de 22 pour cent. Ses autres activités, qui regroupe aussi bien les sacs à main Delvaux que la marque de mode Chloé, ont elles vu leur ventes grimper de 27 pour cent.

Pour le troisième trimestre seul, son concurrent français LVMH, le numéro un mondial du secteur, a fait état d'un bond de 27 pour cent de ses ventes à près de 20 milliards d'euros.

La Maison Hermès a, elle vu ses ventes s'envoler de 32,5 pour cent tandis que celles de Kering ont grimpé de 23 pour cent, le secteur du luxe ayant profité de la forte demande aux Etats-Unis et au Japon ainsi que du retour des touristes en Europe qui sont revenus faire leurs emplettes dans les boutiques chics.