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Soldes d’hiver : l’Alliance du Commerce plaide pour le maintien du calendrier

By Odile Mopin

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Le débat n’est pas nouveau. Il est même quasiment devenu un « marronnier » en France depuis quelques années : les dates des soldes, fixées par arrêté ministériel, divisent les commerçants. Parce que les crises sociales qui se multiplient en France, freinent la consommation et que ce n’est jamais « le bon moment » pour tout le monde pour cette période de promotions. Cet hiver plus que jamais, après une centaine de jours en moyenne de fermeture des magasins dits « non essentiels », plusieurs fédérations de commerce indépendants ont dégainé mardi 2 décembre, demandant un report à fin janvier, alors que les soldes d’hiver doivent se tenir du 6 janvier au 2 février. Il s’agit notamment pour l’habillement de la FNH (Fédération nationale de l’habillement) qui regroupe des commerçants indépendants du secteur du textile-habillement. L’organisme argue du très haut des stocks qu’il est nécessaire pour les indépendants de pouvoir écouler au « prix juste ».

Le débat sur les soldes reflète deux conceptions du commerce

L’Alliance du Commerce de son côté, fédérant les grands magasins, les grandes chaînes de mode françaises et étrangères ainsi que la FEC (Fédération des enseignes de la chaussure) s’est prononcée pour le maintien des dates actuelles… avec les mêmes arguments, pour des implications différentes. Ce sont deux conceptions du commerce qui s’opposent. Celles des indépendants, qui espèrent vendre à taux plein, et celles des acteurs structurés, des grandes enseignes.

« C’est très compliqué pour les enseignes qui calent des plans de collections sur ces dates de voir à chaque fois le calendrier des soldes remis en question. Il s’agit aussi d’écouler les stocks, au plus haut après la fermeture des boutiques depuis le 30 octobre. L’idée, c’est de surfer sur la dynamique habituelle que l’on constate après Noël, c’est à cette période que les consommateurs achètent le plus de vêtements », souligne pour FashionUnited Yohann Petiot, le directeur général de l’alliance du Commerce.

Il s’agit aussi pour les distributeurs de reconstituer leur trésorerie, essentielle à la poursuite de l’activité, et notamment au paiement des fournisseurs et à l’achat des prochaines collections. Le responsable souligne qu’un décalage des soldes à début janvier empièterait sur les périodes commerciales fortes suivantes, comme la Saint – Valentin, le 14 février. Selon les statistiques de l’Alliance du Commerce, le mois de janvier contribue à hauteur de plus de 10 pour cent au chiffre d’affaires annuel des entreprises de mois, février représentant quant à lui environ 8 pour cent du chiffre d’affaires annuel.

Crédit : Alliance du Commerce

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