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Uniqlo réagit suite aux rumeurs liées à l’arrêt de ses activités en Russie 

By Sharon Camara

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Uniqlo à Amsterdam. Photo: Fast Retailing

Uniqlo restera-t-elle en Russie ou partira-t-elle définitivement ? Une fois de plus, l’opinion publique et les médias s’interrogent sur les intentions de la marque de mode japonaise et son avenir dans le pays.

À travers un communiqué, le groupe Fast Retailing qui possède la marque, a tenu à clarifier la situation sur ses affaires en Russie et l’avenir de son entreprise dans le pays. « En mars 2022, Fast Retailing a temporairement suspendu ses activités en Russie et ce statut reste inchangé. En l'absence de perspectives prévisibles de reprise des activités, la société a fermé certains magasins. La société continuera à suivre la situation de près et à prendre des décisions en conséquence ».

La marque confirme ainsi ne pas avoir pris de décision définitive concernant son avenir en Russie et, surtout, que ce choix se fera en fonction de l’évolution de la situation.

En février 2022 déjà, Uniqlo s’était retrouvé au cœur d’une polémique après avoir déclaré ne pas envisager de fermer ses boutiques russes quelques semaines après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Une décision qui avait été mal vue et avait conduit à la création d’un hashtag #BoycottUniqlo sur Twitter. Face au tollé provoqué, Fast Retailing a changé d’avis seulement trois jours après, annonçant la suspension de ses activités. Une décision qui n’impacte pas vraiment les finances de l'entreprise puisque le marché russe ne représente que 35 boutiques sur les 2350 que possède le groupe à travers le monde.

Les marques, obligées de se positionner face au conflit russo-ukrainien

Dès le début du conflit russo-ukrainien, les entreprises internationales ont été vivement incitées à prendre position et ont cessé leurs activités dans le pays, de manière temporaire pour la plupart.

Dans l'industrie de la mode, de nombreuses grandes marques d'habillement ont suspendu leurs activités en Russie, dès le début du conflit. C’est le cas des groupes Inditex, H&M et Nike.

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