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Inédit: une vente aux enchères consacrée à Supreme

By Herve Dewintre

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Culture

Artcurial va sans aucun doute créer l’évènement le 16 mai prochain avec une vente aux enchères bien singulière, en tout cas tout à fait inédite, puisqu’elle sera consacrée au label Supreme. Une exposition sera ouverte au public dans les locaux du siège parisien d’Artcurial, à l’angle de l’avenue Montaigne et du Rond Point des Champs-Elysées, du vendredi 11 au mardi 15 mai. Cet événement est une vraie surprise: les organisateurs ont dévoilé cette vente une semaine avant le début de l’exposition publique.

“C.R.E.A.M. est une vente aux enchères événement qui porte un regard rétrospectif sur 3 décennies de culture urbaine aux Etats-Unis, indique le directeur des relations extérieures de la maison de ventes aux enchères fondée en 2002. Grâce au prisme des œuvres d’art mais aussi de la destinée de l’incontournable marque Supreme, Arturial envisage l’émergence de la culture urbaine comme un facteur artistique et sociétal fondamental dans l’évolution récente des sociétés occidentales".

Pour la première fois, une vente aux enchères traditionnelle présente l’essence de cette scène urbaine. Cette couvrira tous les domaines allant de l’Urban Art au Streetwear en se focalisant sur les 3 dernières décennies de culture urbaine aux Etats-Unis (New York et Los Angeles). "En l’espace de 30 ans, les icônes de ce nouvel univers créatif ont envahi notre société, devenant des objets de collection", affirme Fabien Naudan, vice-président XXème siècle, Artcurial. Arnzud Oliveux, spécialiste Urban Art de la maison précise le contenu de l’exposition : "C.R.E.A.M. met en parallèle les œuvres d’artistes iconiques américains de New York ou de Californie avec la culture street et tous ses dérivés. Des artistes comme Barry McGee ou Todd James ont ouvert la voie aux développements actuels de l’art urbain."

Des objets du quotidien devenus objets de collection

Pour Artcurial, cette scène artistique et musicale alternative a commencé à s’affirmer dans les années 2000, pour devenir un business véritable. Un business nourri par les œuvres de Richard Prince, Barbara Kruger, Futura, puis Barry Mc Gee, Kaws, Phil Frost, José Parla, Neck Face et qu’a su exploiter avec talent le groupe LVMH notamment, vis des collaborations initiés par les directeurs artistiques du groupe, Marc Jacobs tout d’abord, puis Kim Jones ensuite. Pour résumer, une école de la réappropriation et du détournement devenue aujourd’hui la sève de la création contemporaine en matière d’art et de mode.

Cette vente affirmera à coup sûr la place prépondérante prise aujourd’hui par l’Art Urbain au sein du marché de l’art contemporain, domaine dans lequel Artcurial a su se placer en pole position, comme l’attestent quelques records de ventes récemment obtenus (Dark continent of king de Dondi White vendu pour 97 500 euro, Rodeo Girl de Bansky pour 379 500 euro, Companion de Kaws à 380 000 euro). Reste à savoir si la vente C.R.E.A.M obtiendra elle aussi quelques records dont Artcurial en est persuadé. "Les témoignages artistiques de cette période sont pour beaucoup des objets du quotidien qui sont devenus aujourd’hui des objets de collection. Ils sont recherchés par toute une génération de collectionneurs âgés 15 à 50 ans, qui a partagé l’émergence et la reconnaissance de cette culture urbaine. Ils s’attachent à un lifestyle et se reconnaissent aussi dans les pièces de design brut de Charlotte Perriand ou Jean Prouvé."

La vente comprendra un ensemble de près de 150 lots, omptant des œuvres originales de Richard Prince, Barry McGee, José Parla ou Futura, des prints et sculptures de Kaws, Todd James, Christopher Wool ou Barbara Kruger et bien sur une sélection exclusive d’objets et de vêtements de l’incontournable griffe new-yorkaise.

Crédit photos : Artcurial, dr

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