Aux Pays-Bas, une marque de mode propose des vêtements gratuits
loading...
Sobrement baptisée This is Free Fashion, une jeune marque néerlandaise propose de la mode gratuitement en organisant des pop-up stores dans plusieurs villes des Pays-Bas. Focus sur un label pas comme les autres.
« Nous voulons montrer que ce qui représente un déchet textile pour certains, peut être un vêtement en bon état pour d'autres », peut-on lire sur le site web de This is Free Fashion. Derrière ce discours similaire à celui d'une organisation caritative, se trouve bien une marque de mode. Les pop-up stores qu'elle organise proposent une expérience retail calquée sur celle d'un magasin de mode de seconde main classique, à la différence que les clients ne débourse rien et qu'il ne peuvent emporter qu'un nombre limité de pièces par jour.
« Nous étions la version moderne d’une “benne à vêtements”. La seule différence, c’est que nous avons mis en valeur les articles comme le font les boutiques de mode. Rien de plus. » a écrit la marque au sujet de son dernier pop-up store, sur son compte Instagram.
« le partage est le nouvel achat »
This is Free Fashion est financé grâce à des subventions de certaines municipalités et fonctionne avec des bénévoles mais elle reçoit également des fonds via une plateforme de financement participatif appelée Steunactie. Elle propose notamment aux entreprises d’installer un chariot de vêtements au sein de leurs locaux ou d’organiser un pop-up store lors d’un événement contre des sommes allant de 600 à 2 000 euros. Enfin, la vente de t-shirts au logo de la marque permet aussi de générer une rentrée d’argent.
Son dernier pop-up store s’est tenu dans la ville de Tilburg, aux Pays-Bas, et a été couronné de succès. L’objectif des 10 000 vêtements donnés a été dépassé et un second pop-up store a débuté le 29 novembre dans une autre ville du pays, à Amstelveen.
« Suite aux milliers de réactions positives que nous avons reçues grâce à notre boutique de Tilburg, nous avons été submergés de demandes provenant de tout le pays » pouvait-on lire fin novembre sur le compte Instagram. « Mais ce que nous avons surtout “vendu” dans notre boutique de vêtements gratuits, c’est une prise de conscience », écrit la marque dont l’une des premières volontés est de démontrer que « le partage est le nouvel achat ».