Hermès ne connaît pas la crise

Malgré les aléas conjoncturels, le groupe de luxe annonce une hausse de 12,8 % de son chiffre d’affaires pour le premier semestre, +17,9 % si l’on ne tient pas compte des effets de change défavorable liés aux effets monétaires (notamment de la force de l’euro face au yen). Hermès se montre particulièrement fort dans la maroquinerie et la sellerie (+16,7 % hors effet de change), et la soie et textile (+16,5 %).

Dans une interview accordée à l’AFP Patrick Thomas, le patron d’Hermès a reconnu que les taux de change et les prix des matières premières pèsent sur les performances du groupe, qui se sont toutefois révélées supérieures aux attentes des analystes : « Il ne faut pas tomber dans le pessimisme ambiant, mais il y a quand même de gros nuages. » . En France, les ventes de la maison dont les fameux sacs Kelly se vendent à 4000 euros, ont progressé de 11% entre janvier et juin, à 167,7 euros. En Europe, les ventes affichent une hausse de plus de 13%, et près de 24% aux Amériques.

Hermès compte ouvrir ou rénover quinze succursales à l’international au second semestre.