IFW: une mode turque créative et ambitieuse
By FashionUnited
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Istanbul Fashion Week (IFW), l’évènement de mode international qui réunit créateurs, couturiers et labels de Prêt-à-Porter, a célébré sa deuxième édition la semaine dernière avec comme objectif de positionner la ville ottomane au rang des quatre capitales mondiales : Paris, Londres, Milan et New-York. Un pari de taille dans un monde en crise qui place aujourd’hui la Turquie dans la ligne de mire des experts et critiques en la matière.
Santralistanbul, ancienne centrale électrique et lieu branché d’Istanbul où s’organisent habituellement les évènements culturels et artistiques, présentait du 3 au 6 février, 24 défilés aux professionnels du secteur.
L’évènement organisé par ITKIB (Association des Exportateurs Textiles d’Istanbul) a rassemblé plus de 35 000 visiteurs avec 220 acheteurs et journalistes en provenance de 18 pays qui ont répondu présents à l’invitation lancée par le bureau de presse parisien L’Appart afin de découvrir les collections Automne-Hiver 2010/11 des plus grands créateurs turcs sous un ciel enneigé et propice pour cette saison.
La Russie, un des plus grands importateurs de mode turque a été largement représentée lors de l’évènement avec plus de la moitié des medias et des acheteurs, et ce dû notamment à ses forts liens commerciaux avec le secteur textile turc.
Le Ministre du Commerce Extérieur, Zafer Çağlayan, assisté par le Président d’ITKIB, Hikmet Tanriverdi, a annoncé lors de la conférence de presse mercredi dernier que le secteur textile représente aujourd’hui la plus grosse part d’exportation du pays. Un résultat qui le plaçait en 2009 au septième rang mondial des exportations textiles et quatrième en production textile.
Çağlayan a ajouté que leur objectif pour 2023 (année du centenaire de la création de la République Turque) est d’atteindre un niveau d’exportation de 500 millions de dollars, exporter et promouvoir 10 marques locales à l’échelle internationale et devenir l’une des dix économies les plus puissantes au monde.
Située à la jonction de l’Orient et de l’Occident, la Turquie bénéficie d’une situation géographique privilégiée joignable en quatre heures de vol en moyenne depuis 56 pays. Faire d’Istanbul une capitale de mode internationale ne semble donc pas si utopique, sachant que la ville dispose non seulement d’une infrastructure moderne, mais aussi d’une forte culture textile, d’un savoir-faire notable et d’une économie croissante. En effet la Turquie semble avoir été moins touchée par la crise, en partie puisqu’elle importe bien moins qu’elle n’exporte.
Des experts français propriétaires de show-rooms à Paris précisent que les créateurs turcs ont encore « beaucoup de chemin à faire pour arriver en Europe ». Cependant Donal Potard, agent artistique pour créateurs est tout à fait positif et voit en la mode turque « une fusion d’Orient et d’Occident qui peut donner des choses nouvelles et très intéressantes ».
Les organisateurs d’ITKIB ne souhaitent pas dévoiler le budget investit pour les « Fashion Days ». En revanche l’actrice hollywoodienne Meg Ryan aurait reçu la somme de 100 000 euros pour avoir participé à la cérémonie d’inauguration et rendre l’évènement plus médiatique.
Photos: Meg Ryan lors de l'inauguration et une création de la styliste Arzu Kaprol.
Santralistanbul, ancienne centrale électrique et lieu branché d’Istanbul où s’organisent habituellement les évènements culturels et artistiques, présentait du 3 au 6 février, 24 défilés aux professionnels du secteur.
L’évènement organisé par ITKIB (Association des Exportateurs Textiles d’Istanbul) a rassemblé plus de 35 000 visiteurs avec 220 acheteurs et journalistes en provenance de 18 pays qui ont répondu présents à l’invitation lancée par le bureau de presse parisien L’Appart afin de découvrir les collections Automne-Hiver 2010/11 des plus grands créateurs turcs sous un ciel enneigé et propice pour cette saison.
La Russie, un des plus grands importateurs de mode turque a été largement représentée lors de l’évènement avec plus de la moitié des medias et des acheteurs, et ce dû notamment à ses forts liens commerciaux avec le secteur textile turc.
Le Ministre du Commerce Extérieur, Zafer Çağlayan, assisté par le Président d’ITKIB, Hikmet Tanriverdi, a annoncé lors de la conférence de presse mercredi dernier que le secteur textile représente aujourd’hui la plus grosse part d’exportation du pays. Un résultat qui le plaçait en 2009 au septième rang mondial des exportations textiles et quatrième en production textile.
Çağlayan a ajouté que leur objectif pour 2023 (année du centenaire de la création de la République Turque) est d’atteindre un niveau d’exportation de 500 millions de dollars, exporter et promouvoir 10 marques locales à l’échelle internationale et devenir l’une des dix économies les plus puissantes au monde.
Située à la jonction de l’Orient et de l’Occident, la Turquie bénéficie d’une situation géographique privilégiée joignable en quatre heures de vol en moyenne depuis 56 pays. Faire d’Istanbul une capitale de mode internationale ne semble donc pas si utopique, sachant que la ville dispose non seulement d’une infrastructure moderne, mais aussi d’une forte culture textile, d’un savoir-faire notable et d’une économie croissante. En effet la Turquie semble avoir été moins touchée par la crise, en partie puisqu’elle importe bien moins qu’elle n’exporte.
Des experts français propriétaires de show-rooms à Paris précisent que les créateurs turcs ont encore « beaucoup de chemin à faire pour arriver en Europe ». Cependant Donal Potard, agent artistique pour créateurs est tout à fait positif et voit en la mode turque « une fusion d’Orient et d’Occident qui peut donner des choses nouvelles et très intéressantes ».
Les organisateurs d’ITKIB ne souhaitent pas dévoiler le budget investit pour les « Fashion Days ». En revanche l’actrice hollywoodienne Meg Ryan aurait reçu la somme de 100 000 euros pour avoir participé à la cérémonie d’inauguration et rendre l’évènement plus médiatique.
Photos: Meg Ryan lors de l'inauguration et une création de la styliste Arzu Kaprol.