L'après J.O.: le « nid d'oiseau » en quête de pub

La Chine commence à réfléchir au sujet de l'effet boomerang de "l’après-J.O." Une des plus gros contrats de l’histoire de la publicité se négocie à Pékin, ville d’accueil des Jeux olympiques 2008.

Les autorités chinoises cherchent une marque capable d’aligner plusieurs centaines de millions de dollars pour figurer sur le stade national de Pékin, ce fameux « nid d’oiseau » où se déroulent actuellement les épreuves d’athlétisme.

Dix multinationales se débattront pour avoir la possibilité d’afficher leur logo à l’intérieur du stade emblèmatique pendant trente ans. Les marques qui ont répondu "présent" à l'invitation d'assister aux Jeux tels que Nike, Adidas (le partenaire officiel des J.O.) ou Coca Cola sont sur les rangs.

Pour Nike, l’équipementier américain et habilleur des vedettes comme le tennisman Roger Federer (qui s’est fait éliminé du tournoi olympique en quart de finale) ou le champion olympique chinois du 110 mètres haies (devenu le héros déchu de la Chine lorsqu’il a déclaré forfait et abandonné la piste de courses en boitant le lundi 17 août), le deal pourrait se révéler être une aubaine vu la méforme de ces sportifs qui a contribué à la fin précoce de leurs quêtes de records.

Cette recherche de financement démontre les difficultés de l’économie chinoise. Avec l’inflation persistante, quatre trimestres de baisses de croissance consécutives, et la flambée des prix de l’immobilier qui n’arrangent rien, la Chine s’attend au pire de « l’après-J.O. »