Lacroix pour un recentrage sur le luxe
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Propriété du groupe américain Falic, la griffe doit faire l'objet d'un plan de redressement ou de reprise d'ici à la mi-octobre.
Selon le couturier arlésien, "il faut aussi revoir son fonctionnement, adopter une démarche plus intimiste et se donner les moyens de conquérir des nouveaux marchés qui partagent ses valeurs d'opulence, sans pour autant participer à la foire des milliardaires de Moscou".
"On ne peut pas être implanté à tous les coins de rue, éditer des sacs par milliers, faire du fric et avoir du prestige", ajoute Christian Lacroix.
En ce qui concerne la possibilité d'un avenir sans haute couture, il déclare : "la couture est son coeur, ses poumons, sa raison d'être. Elle est vitale, essentielle, intrinsèque à son activité. On ne peut pas s'en passer".
Enfin, Christian Lacroix ajoute qu'il n'a "jamais" envisagé de quitter la maison de couture "sans (son) nom, ni (ses) ouvrières et collaborateurs de la première heure".