Les tendances de mode printemps-été 2025 selon Pascaline Wilhelm

Rencontrée par FashionUnited sur le salon Texhibition Istanbul, l’ex-directrice mode de Première Vision, Pascaline Wilhelm, aujourd’hui aux commandes de l’agence P W N E W, nous a livré son analyse pour les tendances printemps-été 2025.

La saison Printemps été 2025 s’inscrit en matières et en couleurs autour des notions de :

• Légèreté dynamique : fluidité, souplesse, cellulosiques, soies crues, crêpes, laines rebondissantes, plissés, mailles coulantes, couleurs lumières, fusées.

• Douceur active : transparences, superpositions, laines sèches, soies chiffon, crépons, dentelles et jacquards cotonniers, filets, ajourés, mailles 3D, une délicatesse non naïve, des couleurs atténuées, filtrées.

• Imperfection choisie : les lins, flammés, mal repassés, vivants, aspects chambrays, recyclés, les brouillés, accidentés, effilochés, teintes sages et nuancées comme signes de noblesse et d’élégance

• Opulence joyeuse : les fantaisies de fils, structures et aspects – poilus d’été, seersuckers (tissu de coton d'origine indienne reconnaissable à sa texture gaufrée), brillances mica et iridescences, soieries fastueuses, couleurs éclatantes et harmonies artificielles.

• Les fondamentaux sympathiques avec une simplicité sophistiquée et des densités qualitatives : influence workwear, gabardines et toiles claquantes, denims sans stretch, ribstops (tissus tissés, souvent en nylon, utilisant une technique de renforcement qui les rend plus résistants), rayures et carreaux, piqués, couleurs pigmentées et gustatives, gorgées de soleil ou foncés minimalistes.

• Les points forts sont : les bio sourcés, la bio dégradabilité, le stretch naturel, les nouveaux recyclables, etc. avec une mise en perspective de la notion de déchets, de la surconsommation et ses impacts ; et l’engagement personnel ou l’ouverture du questionnement sur notre rôle d’acteur ou de spectateur aujourd’hui par rapport au monde qui nous entoure (responsabilité environnementale et sociale, à chaque étape de la filière).

« Des pistes pour que les traces de cette saison soient légères et douces en impact, mais fortes en innovations, fantaisies et délicatesse, qu’elles prennent la lumière en grand et s’avive de couleurs subtiles et généreuses pour ouvrir des perspectives positives pour une mode responsable, équitable, éthique et ultra-belle », conclut Pascaline Wilhelm.