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PAPP : l'électrochoc mode de la rentrée

By FashionUnited

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Le rayonnement de Paris, Capitale de la création se conjugue toute l’année et plus particulièrement lors des 25 salons mode et maison, en septembre et janvier. La plus attendue de toutes ces manifestations est sans doute le salon du Prêt-à-porter Paris (PAPP). Le salon leader de la mode à Paris a fermé ses portes lundi soir. Ni le climat économique incertain, ni une météo instable n’a pu empêcher les visiteurs de profiter pleinement de cet événement qui rassemble plus de 1550 marques de plus de 45 pays avec 400 nouvelles venues par édition.

Selon Patricia Chelin, l’attachée de presse de Prêt-à-porter Paris, la grande attractivité des univers du luxe ATMOSPHERE (zone consacrée au gratin de la création internationale et aux étoiles montantes de la mode) et THE BOX (accessoires de mode haut de gamme) continue à doper la fréquentation des acheteurs : « Cette année, ces deux univers, les deux valeurs sûres du salon, ont surtout favorisé les prises de contact entre les acheteurs et les créateurs », a t-elle précisé.

Les marques qui ont créé l’événement à PAPP : Lee Cooper y a célébré ses 100 ans. Environmental Justice Foundation (EJF) a présenté sa campagne internationale avec des grands noms de la mode britannique autour du coton biologique. Le lauréat Jaehwan Lee qui a remporté le Grand Prix Femme du 14ème festival international des jeunes créateurs de mode de Dinard en 2007 à l’unanimité a dévoilé sa collection de l’été 2009 dans l’espace ATMOSPHERE.

Les labels qui ont marqué le salon : Millerostock, Weis, Jaehwan Lee et Bllack Noir sur l’espace ATMOSPHERE. De la « New génération » danoise, les créateurs pointus comme Makezenz, Annhagen, By Malene Birger, Baum und Pferdgarten, Rützou. Du côté des labels d’accessoires de mode : Corpus Christi, Perle de Noa, Jérôme Dreyfuss, Avril Gau, BA&SH, Gaspard Yurkievich, Annabel Winship.

En plus de ses deux nouveaux univers, Creative By et LINK, qui est focalisé sur les collections flash, renouvelées tous les 15 jours, 80 griffes ont créé le buzz à l’espace SO ETHIC, dédié à la création « branchée – engagée ». Larissa Clark, un exposant sur le stand de l’association Environmental Justice Foundation (EJF – oeuvrant pour la défense des droits de l’homme et de la protection de l’environnement dans la protection du coton) était ravie de voir que l’espace SO ETHIC avait le vent en poupe. Elle trouvait qu’il y avait au moins deux fois plus de marques bio que l’année dernière.

Ayant fait la part belle aux labels urbains et conceptuels et au streetwear (avec une belle brochette de griffes comme Monsieur Poulet, Doubichou, Ndeur, Boxfresh, ou la jeune griffe berlinoise Niconé à l’espace Shibuya), l’énergie créatrice de PAPP vient rivaliser avec l’offre du salon Who’s Next. En route vers le salon Prêt-à-Porter Paris, plusieurs visiteurs munis de leurs fashion pass (la nouvelle pass unique donnant libre accès aux quatre salons : PAPP, Who’s Next/Première Class, Mode City et Éclat de Mode accessoires) ont remarqué qu’au hall 1 où se tenait le salon Who’s Next « il n’y avait pas un chat.» En attendant les statistiques sur le trafic du salon Who’s Next, on a pu constater que plusieurs stands avaient l’air « triste ». Un exposant a confirmé qu’il y avait « moins de monde dans les allées » par rapport aux années précédentes. Pour cette édition, les salons Who’s Next et Première Classe ont réuni 1100 marques de streetwear. La version septembre du salon dédié au s s’est déroulé sous le signe du renouveau du prêt-à-porter masculin et du goût des accessoires chez l’homme. De nombreuses griffes ont mis en avant leurs lignes d’accessoires et chaussures pour hommes (Lady Luck Rules OK, Picky-poo, Veja, Eroik, True, Blackpearl Industry, Shirt Kid Vanilla).

Fidèle à sa stratégie de soutien aux créateurs en devenir, Who’s Next a présenté 16 jeunes talents dont les 6 lauréats du salon : Alice Hubert, Makin Jan Ma, Wear it for the Body, Vivi, Boessert/Schorn et Anticorps 7.

Photo: The Box