PFW : Zoom sur 4 nouveaux venus

Chanel, Hermès, John Galliano, Jean Paul Gaultier, Christian Lacroix, Yves Saint Laurent, Givenchy, Lanvin… toutes les grosses pointures de la mode (ou presque) ont répondu présents, et comme d'habitude des dizaines de petites maisons venues pour la plupart d’Europe et d’Asie vont dévoiler leurs collections de prêt-à-porter automne/hiver 2009 - 2010 entre le 4 et le 12 mars. À part le Libanais Robert Abi Nader qui défilait jusqu’à présent pendant la semaine de la haute couture, le calendrier parisien accueille quatre nouveaux venus : les Français Corinne Cobson (qui donne le coup d'envoi de la Fashion Week mercredi à midi) et Roland Mouret que l'on ne présente plus, la Nippone Hiroko Koshino et le duo indo-danois Peachoo+Krejberg.

Des quatre nouveaux venus, Corinne Cobson est la créatrice la plus connue en France. En plus de son grand retour à la semaine de la mode, elle créera l'événement en avril avec un deuxième défilé consacré à sa ligne printemps/ été 2009 au profit de l'association OrphanAidAfrica. Quant au chouchou des londoniennes, Roland Mouret présentera la dernière collection de sa ligne de prêt-à-porter, " RM " (lancée en 2007) qui fascine avec ses robes de femme fatale aux coupes architecturales dont la " Galaxy dress " et son clientèle très people. Peachoo + Krejberg, marque créée en 2004 par une créatrice de textile indienne, Peachoo Datwani, et le Danois Roy Krejberg, ancien directeur artistique de Kenzo Homme, ont déjà défilé à Paris, mais cette fois-ci, ils sont inscrits sur le calendrier officiel pour mieux se faire connaître. Enfin, Hiroko Koshino, styliste très connue au Japon débute cette saison. Selon un porte-parole, elle envisage de “s’attaquer au marché européen”.

Avec quatre-vingt-onze défilés au programme du prêt-à-porter féminin pour l’hiver prochain, Paris a l'air plus courageux que New York (75 défilés), Londres (une soixantaine de présentations) et Milan où une dizaine de créateurs ont désisté de la manifestation, faute de budget. Pour l'instant, le contexte économique difficile se ressent surtout au niveau des invitations, les maisons ayant préféré réduire le nombre d’invités, histoire de retrouver l’intimité d’antan. À suivre...

Photo: Défilé Roland Mouret