Rapprochement entre Borletti et Falic ?
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Régis Valliot, l'administrateur judiciaire chargé du dossier, précise que les parties étaient d'accord pour discuter.
Il a confirmé que les autres offres déposées jusqu'ici - celle du cabinet de conseil Bernard Krief Consulting ainsi que deux autres offres émanant de particuliers - n'étaient pas considérées comme sérieuses, faute de plan de financement ou de projet véritablement structuré.
Valliot souhaite que le repreneur potentiel et les actionnaires s'entendent, ce qui permettrait, selon lui, de sauver plus d'emplois chez Lacroix (plus d'une cinquantaine environ sur un effectif de 120 personnes), en préservant la haute-couture et les contrats de licence et en reportant à plus tard la relance de l'activité de prêt-à-porter.
Le couturier Christian Lacroix, qui s'est associé au projet de reprise de Maurizio Borletti, a ainsi reçu le soutien du ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, qui s'est dit attentif à la pérennité de la maison. Ce geste de la part du couturier était apparu comme un atout majeur pour l'offre du groupe Borletti.
Photo : Christian Lacroix