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Suite du "cravate gate" à l'Assemblée : définition prochaine de la "tenue de ville" exigée

By AFP

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Manki Kim, Unsplash

Paris - Pas de cravate obligatoire, mais quid des jeans et baskets ? Des députés ont été chargés mercredi de définir ce qu'est la "tenue de ville" exigée dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, après les débats estivaux opposant LR et LFI, a-t-on appris de sources parlementaires.

Le sujet de la "tenue vestimentaire en séance" a été mis à l'ordre du jour de la réunion du bureau de l'Assemblée, sa plus haute instance collégiale, à la demande d'Eric Ciotti (LR), questeur de l'institution.

Déplorant "une forme de relâchement vestimentaire et comportemental d'un nombre de plus en plus important de députés, notamment de LFI", il avait plaidé en juillet pour "une obligation du port de la cravate pour les hommes" auprès de la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet (Renaissance). Lors de la réunion mercredi, le débat a à nouveau fait rage entre pro et anti-cravate, non sans quelques allusions par ces temps de sobriété aux cols roulés.

La plupart des parlementaires se sont accordés toutefois sur la nécessité d'une tenue adaptée aux lieux et respectueuse, selon plusieurs participants. Au nom du bureau de l'Assemblée, Mme Braun-Pivet, qui se refuse à exercer une "police vestimentaire", a demandé au collège des questeurs de définir ce qu'est la "tenue de ville" mentionnée à l'instruction générale régissant la séance.

Eric Ciotti s'en est félicité: "Nous avons le devoir de respecter les Français", a-t-il twitté. "Le débat n'est pas clos", selon un de ses collègues, qui pense que les baskets pourraient par exemple être interdites, et la veste chaudement recommandée. (AFP)

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