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Les acteurs du commerce plaident pour une indexation des loyers en 2023

By Florence Julienne

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Alors que l’évolution de l’indexation de l’indice des loyers commerciaux (ILC) vient de paraître à + 5,37 pour cent, l’Alliance du Commerce, la Fédération Française de la Franchise et Procos demandent aux bailleurs de plafonner l’indexation des loyers commerciaux à un maximum de + 3,5 pour cent en 2023.

Les raisons évoquées sont :

La flambée des coûts de l’énergie multipliés par 3 à 7 entre 2020 et 2023 sans accompagnement pour les entreprises en réseau du commerce, des services et de la restauration.

L’augmentation des coûts de production et d’approvisionnement (matière première, achats de produits finis, transport routier…).

L’impact de la hausse du dollar qui alourdit de plus de 12 pour cent l’ensemble des prestations et produits payés dans cette monnaie.

Les charges locatives refacturées par les bailleurs qui augmentent mathématiquement (prix de l’énergie, contrats de prestations…) entraînant un accroissement du poids du coût locatif sur l’activité des commerçants.

Enfin, la majoration, dans de nombreux territoires, des taxes foncières qui sont le plus souvent refacturées par les bailleurs à leurs locataires commerçants.

En conséquence, les marges opérationnelles et la rentabilité sont fortement dégradées, fragilisant les entreprises du commerce. De plus, les consommateurs sont dans l’incapacité de supporter de telles hausses de coûts sur le prix final.

C’est pourquoi, selon, l’Alliance du Commerce, la Fédération Française de la Franchise et Procos, il est vital, dans cette période très incertaine et risquée, de trouver une solution immédiate pour réduire l’évolution du loyer en limitant son indexation à un maximum de 3,5 pour cent pour tous les magasins de tous secteurs et les restaurants, sans discrimination, c’est-à-dire quels que soient l’exploitant, sa structure juridique, sa taille et son secteur d’activité.

« Le législateur a d’ores et déjà adopté dans le cadre de la loi « Pouvoir d’achat » ce plafonnement à 3,5 pour cent pour les TPE et PME du commerce. Le bon sens est d’élargir cette décision à l’ensemble des entreprises afin de ne pas fragiliser l’écosystème du commerce dans son ensemble, signale le communiqué. Il faut impérativement desserrer l’effet ciseaux consécutif à cette situation pour ne pas mettre en danger les emplois et les transformations impératives que le commerce doit accélérer ».

Alliance du Commerce
Procos