Kiabi s’intéresse à la réalité augmentée

Voici une application qui donne une petite idée de ce que sera notre futur. On connaissait la publicité sélective sur internet ou par courrier, là voici qui nous suit dans la rue. Kiabi vient en effet de lancer pour les détenteurs des fameuses lunettes « Googles Glass » une application inédite baptisée

« Kiabi look ». Il suffit de se balader avec ces lunettes et de prendre en photo une tenue qui nous intéresse. L’application analyse la photo et propose aussitôt un ensemble identique évidemment griffé Kiabi.

Quand l’utilisateur a terminé de dresser sa liste, celle-ci est envoyée à son smartphone avec comme suite logique, la possibilité de faire ses achats sur le

net. L'enseigne française de mode à petit prix est à ce jour la seule à proposer ce type d’application.

Une nouvelle expérience shopping

Google a depuis longtemps séduit l’univers du prêt-à-porter, que ce soit dans la mode et même le luxe. L’enseigne nordiste va cependant un peu plus loin dans le e-commerce puisqu’à ce jour, aucune griffe connue n’a intégré les Google Glass dans son développement commercial numérique. Malgré tout il faut rappeler que les prix de ces lunettes est élevé (plus de 1000 euros hors taxes) pour un gadget à priori pour l’instant réservé à une poignée de Happy fews qui ne constituent pas la cible de l’enseigne de mode à prix réduits. C’est donc plutôt une opération de communication que s’offre Kiabi qui a repris la parole après plusieurs années de silence pour dévoiler ses nouvelles collections.

Néanmoins, si l’enseigne a largement remodelé son offre pour renouer avec la croissance en 2013 et poursuivit la rénovation de ses magasins qui cultivent désormais une ambiance de loft industriel, elle ne compte pas pour autant s’éloigner de sa clientèle historique de classe moyenne populaire en demeurant une marque de mode à petit prix. Les prix en magasin ont baissé de 17 pour cent l’année dernière par rapport à 2011 grâce à une réduction des références, une meilleure gestion des achats mais aussi grâce à la baisse du prix du coton.