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La haute-couture ravivée par les pays émergents

By FashionUnited

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La semaine de la haute-couture parisienne, qui a débuté hier en vue de présenter les collections automne-hiver 2010-2011, compte de plus en plus d’acheteuses en provenance de pays émergents comme la Russie, l’Inde et la Chine. Alors qu’auparavant

l’engouement venaient plutôt des Etats-Unis ou du Moyen-Orient, « les pays émergents représentent aujourd’hui un fort potentiel pour la couture » a déclaré le spécialiste du luxe Jean-Jacques Picart.

Pour le consultant en mode et luxe auprès du groupe LVMH, les grandes fortunes de ces pays "ont besoin de reconnaissance, d'un statut, et la haute couture est le meilleur moyen, avec la joaillerie, d'exprimer rapidement l’appartenance à une catégorie élitiste et privilégiée (...) Et dans nos métiers du luxe, on a besoin de ces privilégiés qui font travailler nos ateliers, nos brodeurs, nos plumassiers."

Pour résister sur le marché, les créateurs misent beaucoup sur les ventes de produits accessoires tels que le maquillage, les parfums ou les lunettes, qui leur permettent de maintenir leur branche « couture ». Mais "c'est une activité de plus en plus fragile, de plus en plus précieuse et de plus en plus chère à maintenir", conclut Jean-Jacques Picart.

Cette année, la semaine de la haute-couture parisienne ne compte que sept participants sur les dix Maisons internationales qui portent le label. L’organisation d’un défilé et le coût de production de chaque pièce reste très onéreux pour des couturiers parfois peu connus et peut atteindre des millions d’euros. A titre indicatif, il faut compter entre 10.000 à 15.000 euros pour la location d'une salle de défilé à Paris.

Photos: Christophe Josse et Christian Dior
Haute Couture