Brésil dénonce les ateliers clandestins insalubres de Zara
By FashionUnited
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D’après le reportage télévisé, il ne s’agirait pas du premier cas d’exploitation de la marque espagnole, étant donné qu’en mai dernier, 52 travailleurs boliviens avaient été soumis aux mêmes conditions.
Les employés recrutés en Bolivie et au Pérou auraient reçu la promesse d’une vie meilleure au Brésil, mais dès leur arrivée à Sao Paolo, ils furent obligés à travailler 16 heures par jour, moyennant un salaire mensuel inférieur au minimum du pays.
Les employeurs auraient retenu sur les salaires les frais de voyage jusqu’au Brésil ainsi que les frais annexes en logement et nourriture, ce qui, à la vue du Ministère du Travail, confirmait le délit d’esclavage par dette.
D’après le porte-parole du Secrétaire d’Inspection du Travail, Renato Bignami, malgré que les ateliers soient sous-traités, la responsabilité revient à Zara.
L’ ONG Reporter Brasil, qui a suivi l’opération des inspecteurs, a décrit les lieux insalubres de travail : « peu de fenêtres recouvertes de tissus sombres, des espaces très petits et sales avec des enfant circulant entre les machines à coudre ».
Les investigations ont démontré que les salaires tournaient autour des 274 et 460 réais (de 156 à 290 dollars), en dessous du salaire minimum brésilien d’environ 545 réais (344 dollars).
Photo: une des travailleuses d'un atelier clandestin au Brésil
( Rédaction: Anne-Sophie Castro)
Reportage dénonçant les condition de travail de Zara, programme Band de la chaîne Canal 21 au Brésil: