Lejaby : l'embarras des repreneurs potentiels

La marque de lingerie française, lourdement endettée, suscite la convoitise des repreneurs. Aujourd'hui pas moins de cinq candidats sont en lice pour sauver l'activité de Lejaby (groupe Palmers). Les offres prévoient de conserver entre 135 et 220

des quelque 450 salariés de la société. La dernière, déposée vendredi, est celle d'un directeur commercial de Lejaby, qui reprendrait 166 emplois, dont 35 de l'usine d'Yssingeaux (Haute-Loire).

Dernièrement Alain Prost, patron de la marque italienne La Perla, (associé à Isalys, sous-traitant tunisien de Lejaby), avait déposé une offre, ainsi que la PME Canat, spécialiste de la lingerie de nuit. Tous deux proposent de reprendre entre 135 et 200 salariés.

Abcia s'était manifesté comme premier candidat au rachat de Lejaby avant le 30 novembre, date limite initialement fixée par le tribunal de commerce, suivi de la société britannique de conseil, Pacific Junction Corporation qui conserverait 220 salariés. La prochaine audience du Tribunal de Lyon est prévue jeudi prochain.

Lejaby, dont le siège se situe près de Lyon est en période d'observation jusqu'en mars prochain.

En difficulté depuis trois ans, Lejaby a accusé une perte de 2,7 millions d'euros sur l'exercice 2010/2011 et s'est vu obliger de délocaliser une partie de sa production vers le Maghreb. Le plan de restructuration a entraîné le départ d'environ 200 salariés.

Photo : Swarovski pour Lejaby