Amende salée pour Dolce & Gabbana
By FashionUnited
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Le verdict de la Commission tributaire de Milan donne aujourd'hui raison à l'Agence des recettes, qui dénonce de la part des deux stylistes «une attitude de violation de la législation menée avec le seul objectif de se procurer un avantage fiscal».
Pour les autorités fiscales, les montages financiers consistant à créer des sociétés écrans au Luxembourg pour abriter les marques du groupe gérées depuis l'Italie, n'avaient qu'un but : soustraire les facturations de la maison de mode aux obligations fiscales italiennes. L'amende est lourde pour le groupe qui affichait un milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2011-2012. Cette lourdeur s'explique aussi par les accusations de déclarations de revenus incomplètes de la part des deux stylistes qui ont toujours rejetée en bloc ces accusations.
«Moi, ce qui m'intéresse, c'est faire des vêtements, c'est tout. Qu'ils fassent et disent ce qu'ils veulent», écrit Stefano Gabbana dans un tweet. Il poursuit, philosophe: «être accusé de quelque chose qui n'est pas vrai n'est pas une belle chose, mais au fond, on s'en fout, on finira tous sous terre».
Les deux stylistes auraient l'intention de déposer un recours en cassation ce qui aurait pour effet de suspendre la décision du Tribunal de Milan.