La Chine restera "leader" du coton en 2014-2015
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Actuellement,
En ce qui concerne la consommation, ICAC prévoit une augmentation qui sera issue de la récupération de la croissance économique mondiale. Par contre, si le prix de la matière première subit une légère hausse, la demande baisserait, surtout si le prix d’autres fibres comme le polyester restent bas.
20 millions de tonnes de réserves
La hausse de la consommation ne dépassera pas la production globale estimée et les stocks devraient même augmenter. ICAC calcule que sur l’exercice actuel de 2013-2014, les réserves atteindront les vingt millions de tonnes.En contrepartie, le commerce mondial baissera de 9 pour cent pour atteindre les 7,7 millions de tonnes en 2014-2015, en conséquence de l’augmentation des taxes douanières aux importations en Chine. Si la Chine réduit sa production de coton et les importations, elle devra se ravitailler dans ses réserves. ICAC estime que le pays a suffisamment de marchandise pour s’auto approvisionner sans aucune difficulté pendant au moins un an et demi.
La Turquie dépasse la Chine et devient le premier importateur de coton des Etats-Unis
Ces derniers mois, la Turquie a dépassé la Chine et est devenue le premier client des Etats-Unis concernant le coton brut, étant donné que les acheteurs chinois ont réduit leurs importations de coton suivant les règles établies par le gouvernement.Depuis le mois d’août dernier, début de la saison 2013/14 concernant la commercialisation de la matière première, la Turquie a acheté 83 400 balles de coton aux Etats-Unis, soit le double de ce qui est acheté par la Chine. Globalement en 2013, la Turquie a acheté 1,72 million de balles de coton, soit une augmentation de 40 pour cent par rapport à la même période en 2012.
La Chine, quant à elle, a seulement acheté 1,42 million de balles en 2013 ; un chiffre en baisse de plus de 60 pour cent comparé à 2012. Le Mexique, le Vietnam et la Thaïlande figurent parmi les autres acheteurs de coton des Etats-Unis de 2013.
La Turquie s’intéresse de plus en plus au coton exporté depuis la reprise de son industrie textile, notamment grâce aux ventes réalisées en Europe ainsi qu’au fait que le pays ait réduit son volume de plantation.