Le grand retour de Schiaparelli sur les podiums

Hier, lundi 20 janvier, Schiaparelli revenait dans la Semaine de la Haute-Couture à Paris. Tous les regards des invités étaient posés sur Marco Zanini, responsable de la création, pour le grand retour de la marque icône des années 50. Sa mission était la suivante : dessiner

une collection haute-couture après que la maison française n’ait décidé d’abandonner sa créativité surréaliste.

Un style plus « portable » qu’il y a 60 ans…

Le surréalisme était bel et bien là. Il ne pouvait d’ailleurs pas exister une autre interprétation de Schiaparelli. Zanini a respecté au maximum l’ADN de la marque mais avec des designs plus commerciaux. Ce qui ne pouvais pas être porté il y a 60 ans peut l’être aujourd’hui, grâce à l’influence médiatique de Lady Gaga ou Dita Von Teese ou encore au manque de règles dans le Prêt-à-Porter, et avoir sa place dans n’importe quelle garde-robe de luxe.

Le

défilé, formé par 19 pièces, s’est fait remarquer par son originalité, son caractère artisanal –la collection entière est fait main- et l’hommage rendu à quelques vêtements appartenant aux collections d’Elsa Schiaparelli. L’une des créations phares de ce défilé : une robe longue voilée imprimée de gros pois peints à la main réalisée en 2000 heures de travail et sur 190 mètres de tissus.

Pour cette toute première collection haute-couture des temps modernes, Marco Zanini a choisi des formes amplifiées et des imprimés peints à la main avec des motifs du monde de Schiaparelli. Parmi les créations, on retrouve un ensemble de soirée composé par une veste et robe noire.