Louboutin - YSL, la guéguerre continue
By FashionUnited
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Il y aurait de l'espoir pour le plaignant qui demande l'arrêt de la production de ces escarpins à semelle rouge de la collection Yves Saint Laurent croisière 2011 : le 25 juillet dernier, Victor Marrero, le juge new-yorkais chargé de l'affaire a estimé " inadmissibles " les preuves fournies par les avocats d'YSL attestant de la commercialisation des chaussures à semelles rouge aux Etats-Unis depuis 2004.
Dans une interview accordée au Evening Standard en avril dernier, Christian Louboutin avait déclaré que malgré son plus grand respect pour la maison Yves Saint Laurent, s'il ne poursuivait pas ladite griffe en justice, d'autres marques feront pareil, et qu'une telle production de masse compromettrait de manière irréparable " la semelle rouge à la Louboutin.
A l'heure où les américaines commencent à reprendre goût aux produits de luxe (le modèle à semelle compensée " Bianca " signé Christian Louboutin est actuellement en rupture de stock chez Neimann Marcus - voir photoci-contre) , le créateur poursuit sa demande à YSL d'un million de dollars pour dommages.
Cette actualité ravive la réflexion sur la nature de la propriété intellectuelle ou l'ensemble des droits et valeurs afférant aux oeuvres des créateurs, la protection contre le plagiat et les défis à relever en ce qui concerne la surveillance des dépôts de marque en France et à l'étranger. Affaire à suivre...
(Rédaction CJL)
Photo : Une paire d'escarpins YSL en daim et à semelle rouge et le modèlé " Bianca " signé Christian Louboutin.