Richemont voit ses ventes ralentir en Asie

Il semblerait que la fragilité du yen ait des conséquences négatives sur Richemont, spécialiste de la joaillerie et de l’horlogerie. Le groupe suisse a clôturé les cinq premiers mois de son année fiscale avec une croissance de 9 pour cent de son chiffre

d’affaire. En prenant en compte l’impact du changement de devises, les ventes du groupe sur cette période –terminée le 31 août- n’ont augmenté que de 4 pour cent.

Face à une croissance de 46 pour cent réalisée à la même période l’an dernier, la région Asie-Pacifique n’a vu ses ventes augmenter que de 4 pour cent.

« Les chinois achètent plus prudemment »

Ce ralentissement est dû en partie à la chute de la consommation en joaillerie et horlogerie en Chine, provenant des mesures prises par le nouveau gouvernement du pays pour empêcher l'utilisation de ces produits comme « échanges commerciaux » ou cadeaux dans le commerce. Chez Richemont, par contre, ce ralentissement en Chine est dû à « une attitude d’achat plus prudente de la part du client après plusieurs années de forte expansion ».

Avec le changement de devises, le Japon est le seul pays qui a vu ses ventes chuter de 8 pour cent au cours des cinq premiers mois de l’année. L’Amérique, à l’inverse, a vu son chiffre d’affaire augmenter de 17 pour cent sans prendre en compte le changement de devises et de 13 pour cent en comptabilisant son impact.

Le 15 avril dernier, le groupe suisse ouvrait avec « Bucherer 1888», un véritable temple de l’horlogerie en plein cœur de Paris, situé au 12 boulevard des Capucines, entre le boulevard des Capucines et la rue Scribe, entre la Madeleine et l’Opéra Garnier, à quelques pas de la Place Vendôme.

Cet espace de 2200 mètres carrés de superficie regroupe un total de 23 marques dont 10 appartenant à Richemont : Vacheron Constantin, Piaget, Van Cleef & Arpels, IWC, Panerei, MontBlanc, A. Lange & Söhne, Baume & Mercier, Roger Dubuis et Jaeger-LeCoultre.