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Tendances incontestées à Londres

By FashionUnited

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Fashion

La semaine de la mode de Londres s'est ouverte brillamment vendredi avec les créations très attendues de Paul Costelloe, suivies d'un défilé d'éco-mode et de PPQ en fin de journée. Compte tenu du programme extrêmement serré

partagé entre les défilés des créateurs, des défilés hors programme, de nombreuses présentations et exposants, le Conseil de la mode britannique (BFC) a assuré pour la première fois la retransmission en direct depuis l'espace défilés sur www.londonfashionweek.co.uk/live.

Une semaine après les défilés saisissants de New York, les Britanniques ont ouvert la semaine de la mode, marquée de couleur et de personnalité, avec Paul Costelloe qui a donné le coup d'envoi avec des nuisettes très courtes et des petites robes à ourlet ballon arborant des nœuds surdimensionnés à l'arrière - essentiellement dans une palette de gris, argent et blanc. Son commentaire sur le défilé : la collection « est radicalement différente des lignes précédentes » et force est de constater que c'était vrai. Des créations nettement plus sexy et une bonne dose d'attitude donnèrent le ton à ses défilés.

Le premier défilé d'éco-mode figurait également au programme de Londres et réunissait les créations respectueuses de l'environnement de designers établis et émergents. Organisé en partenariat avec START, une initiative de la Fondation caritative du Prince Charles pour promouvoir et fêter le mode de vie durable. Ce partenariat renforce l'engagement du BFC envers l'éco-mode grâce à l'initiative du salon de mode éthique Estethica. La collection World's End de Dame Vivienne Westwood et les créations de Stella McCartney, From Somewhere, People Tree, Junky Styling, Henrietta Ludgate et Christopher Raeburn occupaient le haut de l'affiche.

Topshop a organisé les défilés de sa collection Unique dans la gare de Waterloo où son créateur Karen Bonsor a présenté la 17e collection de la marque au deuxième jour de la LFW. Unique est la collection progressive de Topshop et Bonsor décrit la femme Unique comme : « Quelqu'un de particulier, qui n'a pas peur de se démarquer de la foule et qui aime la mode ». Imposant fermement les années 70 comme LA tendance des collections printemps-été 2011, le défilé misait sur l'effet seventies chic avec de longues robes à manches bouffantes, des capes à franges et des blousons en mousseline façon Stevie Nicks, le style rock des pantalons à pattes d'éléphant plutôt Joan Jett et les blousons aviateurs portés par des mannequins perchés sur de hauts talons plateforme en plexiglas.

Plus tôt dans la journée, ‘All Walks Beyond the Catwalk’ présenta SNAPPED, une séance photos organisée par le photographe Rankin dressant un portrait diversifié de la mode britannique avec des sujets différents en âge et en taille.

Jude Law peut avoir volé la vedette chez Twenty8Twelve, mais la marque qui n'a pas toujours été prise au sérieux avec les célèbres sœurs Sienna et Savannah Miller aux commandes, a présenté une collection sans prétention, mais ravissante avec des looks amusants, abordables et mettables. Les thèmes abordés étaient les années cinquante Americana avec des minirobes de bal en jean et des jupons à volants ainsi que des robes tubes en jersey imprimées et des maxirobes. Peut-être pas la collection la plus adaptée à un défilé de mode, mais certainement un concurrent de taille pour la semaine de la mode, sans parler d'un succès de vente dans les boutiques.

Le programme du 3e jour n'en était pas moins chargé, cette fois avec les vétérans Vivienne Westwood, Margaret Howell, Julien MacDonald et Matthew Williamson présentant leurs créations parmi les nouveaux arrivants Michael van der Ham, Mary Katrantzou, Kinder Aggugini et Richard Nicholl. Unconditional, Mulberry et Acne étaient également présents.

Julien Macdonald a montré qu'il peut faire autant sensation que sur le tapis rouge hollywoodien en dévoilant mousseline, tulle et dentelle dans des tons essentiellement pâles. À porter le jour, des robes courtes rayées ornées de fleurs. Macdonald coupa et torsada des robes des années 1920 qu'il fit porter par des mannequins arborant des coiffures inspirées de la « Vallée des poupées ».

Un des défilés les plus attendus de la journée était la collection du créateur néerlandais Michael van der Ham qui, après deux saisons chez Fashion East, réussit à décrocher un créneau officiel dans le calendrier. Van der Ham avait déjà travaillé avec Alexander McQueen et Sophia Kokosolaki, et ses robes réalisées avec des collages 3D donnèrent le ton du printemps. Ses robes en patchwork ont connu une évolution et étaient plus sophistiquées cette fois-ci. Adieu le coton fleuri, remplacé désormais par des tissus plus riches, des soieries, des brocarts, des paillettes et, pour la première fois, des tissus tactiles de sa propre création comme le velours dévoré. Somme toute, une collection romantique et féminine à suivre.

De notre correspondant à Londres

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Photo: Michael van der Ham SS11

London Fashion Week