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La Redoute: le site de La Martinoire à nouveau bloqué

By FashionUnited

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Des salariés de La Redoute bloquaient mercredi les entrées

du site industriel de La Martinoire à Wattrelos (Nord), au lendemain d'un vote de rejet du protocole d'accord sur le plan social proposé par la direction, une action vivement critiquée par la maison-mère Kering. Environ 70 salariés participaient au blocage qui a démarré dès 4H30, a expliqué Fabrice Peeters, de la CGT.

Ce mouvement fait suite au vote mardi par environ 300 personnes réunies à Wattrelos "contre" le protocole d'accord et "majoritairement" pour de nouvelles actions.

Des assemblées générales étaient prévues pour les salariés à 10H00 à La Martinoire puis 12H30 au siège de La Redoute à Roubaix pour préparer une manifestation jeudi à Wattrelos.

De son côté le groupe Kering, ex-PPR et actionnaire principal de La Redoute, a appelé chacun "à prendre ses responsabilités". "Kering considère que les propositions formulées lors de la dernière réunion du lundi 17 mars sont fermes et définitives", indique le groupe dans un communiqué.

"L'avenir de La Redoute est aujourd'hui suspendu à l'acceptation ou au refus de l'accord sur les mesures d'accompagnement social mis à la signature ce jeudi 20 mars", poursuit Kering.

La direction de La Redoute avait présenté lundi soir à Roubaix (Nord) les grandes lignes de ce protocole d'accord sur les mesures sociales, après l'annonce le 9 janvier de la suppression de 1.178 des 3.437 postes de La Redoute sur quatre ans.

Le protocole -dont une version écrite a été communiquée mardi soir aux syndicats- prévoit notamment 20.000 euros de plancher pour les indemnités de départs volontaires - contre 15.000 lors d'une précédente réunion de négociations - plus 750 à 1.200 euros par année d'ancienneté en fonction des cas.

"Le groupe Kering a pris toutes ses responsabilités d'actionnaire dans le cadre du processus de cession", souligne Kering, rappelant son engagement financier à hauteur de 520 millions d'euros.

"Le refus de signer l'accord priverait définitivement La Redoute des financements engagés dans le cadre de la cession, y compris dans l'hypothèse d'une défaillance de l'entreprise", ajoute le groupe.

Kering a également regretté les actions de blocage qui "éloignent chaque jour davantage les perspectives d'un redressement de l'entreprise. L'intersyndicale CFDT-CGT-Sud réclame de son côté 40.000 euros de plancher, plus 1.500 euros par année d'ancienneté et 36 mois de congés de reclassement et souhaite que cette même somme soit bloquée pour les salariés qui ne seraient pas concernés par le plan social. (AFP)

LA REDOUTE