Quel est l’impact environnemental d’un achat sur Vinted? 

Alors que l’industrie de la mode est souvent pointée du doigt pour son impact négatif sur l’environnement, la plateforme de revente d’articles de mode et d’accessoires, Vinted, présente un rapport dévoilant les avantages de son système de revente sur l'environnement.

Lors de son lancement en 2008, Vinted faisait figure de précurseur avec un concept peu répandu à l’époque. En 2023, la seconde main fait partie des principales solutions de lutte contre le gaspillage et de nombreuses marques s’engagent sur ce chemin. Quinze ans après son lancement, Vinted est plus que jamais convaincue de son modèle et veut prouver que celui-ci a permis de réduire l’impact négatif de l’industrie de la mode sur l’environnement.

Pour confirmer cette idée, l’entreprise d’origine lituanienne s’est associée à la plateforme de suivi des émissions de carbone, Vaayu, pour fournir une analyse indépendante des émissions de carbone évitées grâce à son offre de seconde main.

 

La seconde main pour contribuer à la protection du climat

Selon l’étude, acheter des vêtements de seconde main sur Vinted plutôt que d'acheter du neuf a permis d'économiser 1,8 kg d'équivalent dioxyde de carbone (kg CO2e) sur une année. L’étude déclare donc concrètement que l'achat d'un article de seconde main sur Vinted a un impact climatique nettement inférieur à celui d'un article neuf, qui implique sa production et sa distribution.

Pour chaque 2,56 vêtements achetés sur Vinted, l'achat d'un vêtement neuf a été évité. Les résultats ont montré que 39 pour cent des transactions sur Vinted ont permis d’éviter l'achat d'un article neuf. L'étude indique également que le total des émissions de carbone économisées par la plateforme Vinted en 2021 était de 453 kilotonnes de dioxyde de carbone (CO₂e).

Parmi les clients interrogés, un sur cinq déclare choisir d'acheter des articles de seconde main plutôt que des articles neufs, même si un vêtement neuf coûtait à peu près le même prix qu’un vêtement de seconde main. En d'autres termes, la seconde main est devenue le premier choix pour 20 pour cent des membres de Vinted. Ils sont aussi 20 pour cent parmi les acheteurs et vendeurs Vinted interrogés à déclarer être motivés par des préoccupations environnementales et sociales.

La majorité des membres Vinted interrogés (73 pour cent des transactions) a aussi choisi de faire livrer ses articles dans un point de retrait/dépôt. Les livraisons en point plutôt qu'au domicile ont permis de réduire les émissions de 62 pour cent.

Pour réaliser cette étude, Vaayu a utilisé une approche connue sous le nom d'analyse du cycle de vie conséquentielle (ACV). L’entreprise a analysé un demi-milliard de transactions et les informations fournies par plus de 350 000 membres Vinted.