• Home
  • Actualite
  • Mode
  • Chattawak se relance avec le Groupe 226

Chattawak se relance avec le Groupe 226

By Céline Vautard

loading...

Scroll down to read more

Mode

Reprise depuis cet été par une société du Sud de la France, la marque de prêt-à-porter féminin entame un renouveau. Elle lance également des sacs et des chaussures et s’offre Adriana Karembeu comme égérie pour le printemps-été 2017.

Chattawak revient de loin. Liquidée en 2014, la marque qui appartenait au groupe Chomarat depuis 1989 est depuis cet été passée sous le giron du Groupe 226 dirigé par Jean Guigui. Basé à La Ciotat, le fabricant de textile mais aussi de chaussures et de sacs a pris le pari de relancer les collections de mode et de les enrichir avec tout son savoir-faire : l’accessoire. « L’entité de Chattawak est là et n’avait pas disparu, explique Céline Chea, directrice de la communication. A nous de la redessiner et de la moderniser pour séduire les femmes citadines à partir de 20 ans et plus ».

Des prix revus à la baisse

La première collection, lancée pour le printemps-été 2017, a été imaginée dès le rachat de la griffe conclu. « Nous proposons une centaine de références pour commencer, mais très vite le dressing va s’étoffer », souligne Céline Chea. Au programme : esprit bohème en jean et blouse floral ou rock en simili cuir et détails en Lurex et enfin invitation au voyage avec des imprimés ethniques et des coloris terre sur des formes féminines et intemporelles. Argument majeur, les prix ont été revus à la baisse pour mieux coller au marché. En boutique, comptez entre 50 et 80 d'euros pour une robe ou encore 20 d'euros pour un top basic.

L’accessoire en force

L’autre surprise vient de l’offre d’accessoires qui aura une place de choix et sera coordonnée aux collections de textile. « C’est la grande force de la société qui fabrique depuis de nombreuses années des chaussures et sacs pour d’autres marques », explique la directrice de la communication. Les prix seront aussi très attractifs, entre 30 et 40 d'euros pour des nu-pieds et 75 d'euros pour des boots à franges. Soit une offre globale pour créer un véritable dressing complet.

A l’assaut des multimarques

Côté distribution, fini pour l’instant les boutiques en propre. Pour reconquérir ses clientes et en séduire de nouvelles, Chattawak mise sur les détaillants. Pour appuyer son développement, elle s’apprête d’ailleurs à inaugurer quatre showrooms à travers la France : à Paris, La Ciotat, Lyon et Toulouse. « Celui de La Ciotat sera le plus important car le Groupe 226 est basé sur place, confie Céline Chea. Sur 300 mètres carrés, il permettra aussi de faire le suivi photo en intégré ». Alors que début 2017, un e-shop sera mis en place. Dès à présent, plusieurs multimarques chaussures ont déjà signé pour vendre les premières lignes de ballerines, nu-pieds et autres modèles signés Chattawak.

Une égérie en or

Et pour mener à bien cette relance, le Groupe 226 n’a pas lésiné sur les moyens en embauchant comme égérie Adriana Karembeu. « Une femme engagée et solaire qui symbolise de façon internationale la féminité et l’élégance, on y croit fort », conclue Céline Chea. Celle-ci est au cœur du plan média et digital déjà programmé pour le début 2017.

Photos : Adriana Karembeu pour Chattawak – Chattawak collection printemps/été 2017.
Chattawak
groupe 226