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J. Mendel, roi de la fourrure, imagine un hiver luxe et disco

By AFP

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Roi français de la fourrure à New York, le créateur de prêt-à-porter Gilles Mendel envisage un hiver 2015 d'une élégance aussi éclatante que disco, entre vison, hermine, zibeline et crêpe de soie. Au dernier jour de la Fashion Week new-yorkaise, cet héritier d'une dynastie de fourreurs français a exprimé jeudi avec brio, devant un public huppé, son savoir-faire à travers une cinquantaine de silhouettes somptueuses et délicates.

L'art de manier les peaux, qu'a reçu en héritage celui qui faisait des siestes, petit garçon, sur des montagnes de zibeline, s'est traduit sur les podiums par une palette très large de fourrures. Sur une jupe en crêpe de soie noire fendue, arrivant sous le genou, accompagnée de grandes bottes en cuir verni, la femme J. Mendel porte avec décontraction le plus chic des "sweatshirts": une veste courte de vison noir et ivoire à motifs floraux, avec une capuche rehaussée d'une imposante écharpe à franges de la même matière. Plus loin, une veste de vison de noir et brun clair sur une blouse charmeuse de soie noire sublime la silhouette d'une New-Yorkaise portant un pantalon souple en crêpe de soie, toujours chaussée de grandes bottes vernies.

Fourrure et robe du soir: voila en quoi se résume le style J.Mendel

Dévorés des yeux par un public féminin conquis, un maxi manteau de vison chocolat, une veste en hermine pourpre ou en zibeline brune, mais aussi un somptueux manteau de vison côtelé noir, marron foncé et grenat resserré à la ceinture, se portent avec des grandes bottes ou des petites sandales de cuir, une robe jacquard fissurée de la poitrine au nombril. Car Gilles Mendel, loin de se résumer à la fourrure, prépare aussi ces dames à sortir et à faire tourner les têtes, habillées d'une robe de soie "charmeuse" aux motifs de feuille, d'un déshabillé combinaison soie et guipure de dentelle retenue à la taille par une ceinture de satin, ou d'un superbe fourreau à dos nu en crêpe de soie noir et ivoire, à liseré noir et lamé or. "J. Mendel, c'est une maison glamour, une femme qui s'habille, une femme aristocratique, qui aime être belle, et qui pense" déjà à briller le jour après avoir étincelé la nuit, une femme dont le chic n'a pas d'heure, explique le créateur à l'AFP à l'issue de son défilé.

Son inspiration ici s'enracine dans ses premières années new-yorkaises, dans les années 1980, en "réinventant à (sa) façon l'époque qui était une époque extraordinaire où la mode, l'intelligentsia, les +socialites+", les femmes en vue dans la bonne société se retrouvaient pour danser au Studio 54. La robe portefeuille, si chère à Diane von Furstenberg est ainsi revisitée, en version luxe et festive, alliant le chiffon de soie et les mille sequins bleu indigo, relevée aux pieds par des sandales de daim pourpre. (AFP)

gilles mendel