L'Opéra National de Paris et Merlet font descendre la chaussure de danse dans la rue
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Marcher dans la rue avec des pointes et des demi-pointes devient possible cet hiver avec L'Opéra National de Paris et la Maison Merlet qui signent ensemble un partenariat pour la création d’une première collection.
Merlet, spécialiste des pointes, est déjà fournisseur de l'école de danse de l'Opéra National de Paris et de nombreux danseurs à travers le monde. Pierre Lassenne, entré comme apprenti à la création de Merlet pour en devenir le dirigeant en 1990, n'a pas hésité à remonter un atelier à Verneuil sur Vienne dans le Limousin, pour la fabrication de cette nouvelle collection.
C'est là que chaque produit griffé Opéra National de Paris sera imaginé, conçu et monté, à la main, dans un souci de perfection et d'innovation constant. Merlet manie le satin, le poly carbone et les résines avec maestria depuis quarante ans, au point d'avoir révolutionné plusieurs fois l'architecture des pointes. Il fut aussi à l'origine de l’adaptation du cousu retourné au chausson de danse, La fameuse technique qui engendre la souplesse et le confort des ballerines.
Des chaussures de danse adaptées au confort de la marche en ville
Dans ce nouveau challenge, Merlet a pour mission de transposer les codes de la danse sur de véritables chaussures de ville. Demi-pointes et pointes auront l'aspect de celles des professionnelles mais d'astucieux et imperceptibles détails techniques offriront le confort utile à la marche en ville.
" Comme un rêve de danseuse... " les formes, matières et couleurs des souliers griffés Opéra national de Paris perpétuent l'héritage des ballets. La collection s’articule autour de la pointe et demi-pointe véritable quintessence de la danse, de ballerines sur talons plats et plus hauts, de sandales ballroom.
Ces différentes formes se démultiplient en matières et couleurs pour donner naissance à une gamme d’une cinquantaine de modèles. Les peaux sélectionnées pour leur délicatesse se mixent parfois, afin d'obtenir des effets de mat et brillant : agneau glacé ou vernis, chevreau pailleté, chèvre façon galuchat ou velours et le satin. La palette des couleurs s'inspire des maquillages de scène. Du nuage jusqu'à l'anthracite les gris se métallisent pour obtenir des aspects de platine. Le rose se poudre et s'illumine d'une pluie d'or. Plus marqué, il prend des allures de fruits rouges, fraise et framboise. Les nudes, chamois et châtaigne se fondent avec la peau. Le noir se fait intense. Peu d'accessoires, rien n’est superflu. Quelques rubans à nouer autour de la cheville, un noeud, plat, posé sur une empeigne ou un coup de pied.
La collection sera vendue entre 150 et 350 euros à la Galerie de l'Opéra Nationale de Paris au Palais Garnier, à la boutique de l’Opéra Bastille, dans les grands magasins et une sélection de multimarques internationaux.