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La Botte Gardiane ouvre une deuxième vitrine parisienne

By FashionUnited

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Après Bastille, La Botte Gardiane s’installe dans le Marais rue du Bourg Tibourg à Paris. A venir aussi des collaborations et une première collection de maroquinerie pour la société qui perpétue le savoir-faire des bottes de gardians camarguais.

Plébiscitée par les people (Claudia Schiffer, Inès de la Fressange) et les amoureux des produits authentiques, La Botte Gardiane connaît une seconde jeunesse depuis sa reprise dans les années 90 par la famille Agulhon.

Après une première ouverture en propre en avril 2012, au 25 rue de Charonne à Paris (11e), une seconde vient d’avoir lieu au 25 rue du Bourg Tibourg (4e ). « Nous poursuivons notre développement sereinement et après avoir cherché le bon emplacement pendant 8 mois, nous avons eu le coup de cœur pour cet endroit de 50 mètres carrés, un peu caché », explique Fanny Agulhon, en charge des boutiques et des collections. Sur place, règne un esprit camarguais, aux origines de La Botte Gardiane, avec des murs blancs contrastant avec des lès de papier peint, d’une cloison en pierres et des étagères réalisées sur-mesure par un fondeur. Tandis qu’une petite verrière donne un côté chic à l’ensemble.

Un savoir-faire labellisé Entreprise du Patrimoine Vivant

De quoi mettre en valeur les produits de la maison déclinant bottes, bottine et sandales pour l’homme, la femme et l’enfant. La spécificité des modèles (disponibles dans plus de 60 coloris de cuir sur commande), c’est le cuir de veau gras à la fois épais et souple qui à travers le temps prend une jolie patine. « C’est notre cuir de référence, celui qui a écrit l’histoire de la marque née en 1958 à Villetelle dans l'Hérault », poursuit Fanny Agulhon. Un cuir de qualité venu des vaches de l’Aveyron qui est ensuite tanné en Alsace dans une usine qui œuvre aussi pour de grands noms tels que Louis Vuitton ou Hermès. Il revient ensuite en Camargue où tout est fait à la main : le cuir passe à la coupe, puis au piquage avant d’aller au montage pour assembler le haut et le bas de la chaussure. Puis il y a les finitions. Des étapes qui se font à l’usine de Villetelle où, de 4 personnes en 1995, on est passé à plus d’une vingtaine aujourd’hui pour une production d’environ 20 000 paires (sandales et bottes) par an. Un savoir-faire préservé qui a permis à La Botte Gardiane d’être labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant en 2007.

Collaborations et développement

Mais aussi un savoir-faire très demandé. De fait, la marque est régulièrement sollicitée pour des collaborations. Chez les enfants tout d’abord avec des noms comme Zef, Bonton ou Bonpoint, mais aussi de plus en plus chez l’adulte. Ainsi, au printemps prochain sortira une paire de sandales avec Des Petits Hauts, suivie en septembre 2015 par un modèle exclusif avec la créatrice Vanessa Bruno. Enfin, la boutique du Marais donne également des idées de développement sur l’homme.

Prochaine étape : le lancement d’une collection de maroquinerie avec des pochettes en cuir pour iPad et iPhone. « Nous venons de l’univers du Workwear, nous restons donc sur des produits pratiques et urbains », confie Fanny Agulhon. Mais déjà La Botte Gardiane lorgne sur d’autres villes où elle verrait bien s’implanter d’autres boutiques, en France mais aussi à l’étranger comme à Londres. Pour l’heure, elle compte 80 points de vente à travers l’hexagone et plus de 250 dans le monde. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 1,3 million d’euros en 2013.

Céline Vautard
la botte gardiane
patrimoine vivant