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Le Bourget met un pied dans la mode avec Jean-Charles de Castelbajac

By Céline Vautard

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Mode

Le spécialiste français des bas et collants, qui fêtera l’an prochain ses 90 ans, signe une capsule avec JC/DC par Castelbajac pour l’hiver 2015. Une suite est déjà programmée pour l’été 2016.

« Nous voulions de la folie et de la créativité dans nos collections et surtout collaborer avec une personne capable de faire du collant un accessoire de mode », explique Aurélie Moreau, responsable marketing de Le Bourget Paris. Pari réussi avec Jean-Charles de Castelbajac qui aime depuis toujours conjuguer son talent à d’autres marques et artistes. Avec sa ligne jeune et accessible JC/DC, le créateur parisien amène son univers décalé et coloré chez Le Bourget Paris. Place à une ligne comprenant une dizaine de paires de collants, deux leggings, huit paires de mi-bas et socquettes, le tout décliné sur fond noir rehaussé des quatre coloris emblématiques de la marque : le rouge, le bleu, le jaune et le vert. « On retrouve sur les modèles le vocabulaire graphique de Castelbajac à savoir l’ange, le Tot’Aime (Totem avec un coeur), le nuage ou la lune », souligne Aurélie Moreau. Le tout sera en vente dès septembre prochain dans des points de vente sélectifs à des prix allant de 13,90 euros à 29,90 euros. Dors et déjà une suite est prévue pour l’été 2016 avec une collection de chaussettes hautes en couleurs.

Bientôt 90 ans d’existence

Fondée en 1926 par Monsieur Saltiel à Fresnoy-le-Grand (en région Picardie connue pour son savoir-faire en tricotage) la société Le Bourget Paris y est toujours implantée. Pour autant, rachetée par CSP International Fashion Group en 1999, le tricotage se fait désormais en Italie au siège du repreneur à Ceresara (Lombardie), spécialisé dans la lingerie, les collants et les maillots de bain. Suite à des rachats successifs, l’entrepreneur italien possède aujourd’hui un portefeuille de 6 marques propres qu’il produit et distribue : Sanpellegrino, Oroblu, Le Bourget (1999), Lepel (2000), Liberti (2008) et Well (2010). Il détient également plusieurs licences. Au final, seules les étapes du repassage des produits et le conditionnement sont encore fait au siège en France. « Nous jouons toujours sur notre identité française qui nous permet d’exporter à travers le monde », souligne Aurélie Moreau.

Le grand export en développement

De fait, depuis toujours, Le Bourget distribue ses produits à l’international (Europe, Angleterre) à part en dessous de l’hémisphère sud, « car on n’y porte pas de collants ». Depuis deux ans en revanche ce sont des destinations plus lointaines que le fabricant travaille. « Nous avons mis en place un vrai plan de développement pour la grand export et avons recruté une personne à ce poste, confie la responsable marketing. Après les Emirats Arabes, le Canada et le Japon, nous avons trouvé deux distributeurs en Chine qui nous permettent d’être présents dans 8 department stores en Chine dont les Galeries Lafayette de Pékin, Récemment, nous avons ouvert un showroom à New York afin de nous développer à travers les Etats-Unis ».

Pour autant, l’export ne représente encore que 10 pour cent du chiffre d’affaires qui a atteint 35 millions d’euros en 2014. Le Bourget Paris propose deux gammes de chaussant distinctes : l’une dédiée au sélectif est haut de gamme (la collaboration avec JC/DC par Castelbajac viendra s’y intégrer), et une seconde distribuée uniquement en circuit GMS (7,9 pour cent de part de marché valeur derrière DIM et Well sur un marché en grande distribution qui se monte à 349 millions d’euros.

Source : GfK, origine : fabricants (2013).

PHOTOS : Collection JC/DC par Castelbajac pour Le Bourget Paris

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