Roxy et son incursion dans le monde du yoga

Depuis quelques temps déjà, le lifestyle gagne du terrain dans le marché du sportswear avec des pratiques comme le yoga ou le mindfulness de plus en plus répandues. Les marques l’ont bien compris, pour gagner des parts de marché il faut avant tout être attentifs à la tendance et ne pas faire de faux pas. C’est le cas de Roxy, la petite sœur de Quicksilver, qui a su décoder sa « Roxy Girl » en lui proposant les activités qu’elle aime : le surf, le running et le yoga. Nous avons voulu en savoir plus concernant cette dernière catégorie qui révolutionne le marché du sport et avons interviewé Emilie Souvras, Global Brand Manager de Roxy.

FashionUnited : Comment définiriez-vous en quelques mots la marque Roxy aujourd’hui ?

Emilie Souvras : Roxy est une marque unique avec une forte identité. Nous véhiculons depuis 25 ans un certain lifestyle au travers de nos athlètes, nos collections, nos évènements et de nos campagnes. Et nous demeurons la seule marque cent pour cent féminine dans l’univers de l’action sport.

Quels changements ont été effectués ces dernières années ?

Ces dernières années nous avons ajouté le fitness dans notre positionnement en proposant une offre de produits destinés aux pratiques du running, du yoga, du stand-up paddle et de la natation.

Depuis combien de temps Roxy opère-t-elle dans le secteur du yoga ?

Nous sommes entrés dans ce segment il y a trois ans.

Selon vous, quelles valeurs le yoga et le surf ont-ils en commun ?

Le surf et le yoga sont deux pratiques qui permettent de se sentir bien dans son corps et son esprit, on voit d’ailleurs de plus en plus de surf camp qui proposent des activités de Yoga !

Quelle est votre cible ?

Celle que nous appelons la « Roxy girl », une jeune femme entre 18 et 25 ans, elle est active, inspirée par la mode, la musique. Elle peut être surfeuse, snowbordeuse, yogi, artiste ou tout ca a la fois. Elle aime partager ses aventures avec son entourage. Elle est féminine, spontanée et elle sait ce qu’elle veut.

Avec le Roxy Fitness Tour, Roxy fait pratiquer des sports à la mode : le running, le yoga et le paddle surf. Allez-vous continuer avec ce même concept en 2017 ? Le Tour s’organisera-t-il dans les mêmes villes ? Quelle ville ou pays a le mieux répondu (en terme de participants).

L’engouement pour le « Roxy Fitness Tour » est toujours aussi fort en 2016, depuis le début de l’année des milliers de filles nous ont rejoints lors des 15 évènements que nous avons déjà organisés dans 11 pays différents ! Nous avons eu par exemple plus de 2500 participantes à Marseille, 1000 en Californie et à Biarritz etc..

Oui nous continuons avec le Fitness tour en 2017, nous sommes en train de travailler avec les équipes marketing des différentes régions pour définir dans quelles villes le tour s’arrêtera l’année prochaine.

Quelle part des ventes représente le surf ? le yoga ?

Nous ne segmentons pas nos collections en suivant des critères tels que le surf ou le yoga. Mais, au niveau mondial, nous faisons environ 12 pour cent de notre business avec nos produits « swim » et 5 pour cent avec notre gamme de fitness.

Souhaitez-vous faire de Roxy une marque de yoga à part entière et développer cette ligne ?

Roxy est une marque issue du surf, qui a vu son offre produit évoluer avec des produits toujours orientés pour les pratiques sportives (ski, snowboad) mais aussi des produits plus lifestyle. Proposer une collection de brassières, leggings destinées à la pratique du Yoga est quelque chose de naturel et en phase avec le fort développement de cette activité. Mais cela ne change pas le positionnement de notre marque.

Quels sont les projets de Roxy pour 2017 ?

En 2017 nous aurons deux Roxy Pro (compétitions internationales de surf) en Australie et en France, de nombreux autres Fitness events à travers le monde et nous mettrons en avant plus que jamais nos ambassadrices (Steph Gilmore, Monyca Eleogram … ) dans nos campagnes.

Photo : Emilie Souvras, Veronika Blume donnant un cours de yoga à San Sébastien (Espagne) lors du Roxy Fitness Tour 2016.