Nike soutient Salazar, entraîneur d'athlétisme suspendu pour dopage
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New York - Nike a apporté mardi son soutien à Alberto Salazar « dans sa décision d'interjeter appel » contre la suspension de 4 ans infligée par l'Agence américaine antidopage (Usada), pour « incitation » au dopage, à celui qui dirigeait l'Oregon Project, groupe d'entraînement financé par l'équipementier américain.
« La décision d'aujourd'hui n'a rien à voir avec l'administration de substances interdites à un athlète du projet Oregon », s'est d'abord défendu Nike dans un communiqué.
La firme américaine a ajouté qu'elle ne tolérait pas « l'utilisation de substances interdites de quelque manière que ce soit ».
« Comme le panel l'a souligné, ils (l'Usada) ont été frappés par le soin avec lequel Alberto s'est assuré qu'il respectait le Code mondial antidopage », a-t-elle par ailleurs indiqué.
Dans la nuit de lundi à mardi, l'Usada a annoncé la suspension immédiate pour 4 ans de M. Salazar, maître à penser de l'Oregon Project, un groupe d'entraînement de très haut niveau basé dans le nord-ouest des Etats-Unis et financé par l'équipementier Nike, pour « organisation et incitation à une conduite dopante interdite ».
Il est accusé de trafic de testostérone, d'injection à un entraîneur d'un complément au-delà des doses autorisées (lors d'un test) et de tentative d'altération de preuves lors de l'enquête de l'Usada.
Plusieurs athlètes entraînés par Alvaro Salazar, qui se défend de ces accusations et a annoncé qu'il allait faire appel, sont engagés aux Mondiaux de Doha, organisés au Qatar jusqu'au 6 octobre : la Néerlandaise Sifan Hassan, titrée samedi sur 10 000 m, les Américains Clayton Murphy et Donovan Brazier (800 m), l'Ethiopien Yomif Kejelcha (10 000 m), l'Allemande Konstanze Klosterhalfen (5 000 m), l'Australienne Jessica Hull (1 500 m) et un autre Américain, Craig Engels (1 500 m).(AFP)