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Après Shanghai, Amiri s’installe à Tokyo

By Herve Dewintre

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Retail |EN IMAGES

Crédit photos : Amiri

Soutenue par le groupe OTB, la marque fondée en 2013 par l’américano-iranien Mike Amiri accélère son développement à l’international en ouvrant coup sur coup deux flagships sur des marchés porteurs.

Avec ses t-shirt en coton à 390 euros, ses bermudas décontractés à 900 euros, ses jeans délavés dont les prix oscillent entre 800 et 1 500 euros, Amiri a su fédérer une communauté de stars qui ne jurent plus que par l’univers décontracté et californien de ce label fondé dans un sous-sol de restaurant thaïlandais il y a un peu moins de 10 ans. La clef du succès ? Une connexion avec les milieux artistiques de la côte ouest, favorisée par la passion du créateur – Mike Amiri – pour le cinéma et la musique. Ses premiers pas dans ce milieu s’étaient d’ailleurs matérialisés par la conception de pièces sur mesure pour Axl Rose et Steven Tyler.

Crédit photos : Amiri

Depuis, la fine fleur de la pop-music et du rap – de Harry Styles à The Weeknd en passant par Justin Bieber, Beyonce, Keith Richards, Pop Smoke et Lil Baby – s’enthousiasment pour l’essence vintage et puissamment punk rock distillée par le styliste américano-iranien qui dès, 2014, a lancé une première capsule exclusive avec la célèbre enseigne Maxfield, basée à Los Angeles. Une caution mode majeure de laquelle découla un parcours sans fautes, marqué par l’introduction du prêt à porter féminin, des sneakers, des chaussures et des accessoires vendus au sein des détaillants les plus convoités de la planète.

Univers streetwear, fabrication californienne et essence rock : il n’en fallait pas plus à Renzo Rosso, fondateur de Diesel et président du groupe OTB (Maison Margiela, Marni, Victor & Rolf, Paula Cademartoti) pour se décider en 2019 à soutenir cette jeune pousse prometteuse dont le chiffre d’affaires, estimé entre 35 et 54 millions d’euros, est réalisé à 40 pour cent aux États-Unis. Après deux années de pause en raison de la pandémie, ce soutien prend sa pleine mesure avec l’ouverture coup sur coup de deux flagships situés en Asie.

Crédit photos : Amiri

Deux flagships inaugurés en deux semaines

Le premier, situé à Shanghai, a été inauguré il y a deux semaines. Le deuxième, installé au cœur de Minami-Aoyama, le quartier mode de Tokyo, vient d’ouvrir ses portes. Des points de vente à la hauteur des ambitions de la marque : superficie importante (155 mètres carrés à Tokyo), collaboration avec le studio de design parisien Nocod, exaltation de l’esprit californien dans un espace minimaliste (murs en béton blanc, chrome brossé, marbre) réchauffé par des tapis damiers, des touches de chêne et des zones de repos où s’allongent des assises confortables et des tables sculpturales. L’art est présent. Pour le point de vente tokyoïte, le designer a commandé une œuvre à l’artiste américain Wes Lang dont les productions ponctuent plusieurs lieux phares de la marque. Loin d’être une finalité, ces ouvertures constituent le point de départ d’un plan de développement mondial ambitieux.

Amiri