Leon Flam dépose ses bagages dans le Haut Marais

Leon Flam, c’est à la fois l’histoire d’un jeune entrepreneur combiné à la résurrection d’une vaillante entreprise familiale spécialisée dans la maroquinerie haut de gamme.

Guillaume Gibault a 27 ans lorsqu’il installe ses deux premières SARL dans l’appartement de sa grand-mère, niché au cœur du 7eme arrondissement parisien. Ces deux sociétés sont très différentes. La première : le slip français se spécialise dans le sous vêtement masculin comme son nom le laisse présager. Elle fera largement le buzz grâce à son concept décalé et cocardier (les slips sont made in France, fabriqués en Dordogne plus précisement). La deuxième se nomme Leon Flam. Ce nom n’est pas une invention puisqu’il désigne l’entreprise de son grand père qui proposait entre deux guerres une luxueuse maroquinerie destinée aux pilotes de l’Aéropostale.

Guillaume est diplomé d’HEC, son associé Louis Epaulard, ingénieur Supélec. Le capital de départ sera bien modeste - 12 000 euros à eux deux – mais le bouillonnant entrepreneur réussit malgré tout à intéresser les fabricants souvent hostiles aux petites sociétés mais qui semblent cette fois ci charmés par la résurrection de ce nom qui a fait la gloire de la maroquinerie au siècle dernier. Trois partenariats sont signés en France tandis qu’une partie de la production s’effectue au Portugal. Nous sommes en 2011, la production est lancée. La vente se fait d’abord sur le site suivant bientôt d’un premier corner aux Galeries Lafayette du boulevard Haussmann.

Une première boutique à Paris

Le pari semble prendre forme aujourd’hui puisque 4 ans après le début de l’aventure, la marque va désormais disposer d’un premier point de vente. A Paris, dans le très chic Haut-Marais, au 6 rue des filles du Calvaire plus précisément. Une première boutique de 65 m2, aux allures d’atelier, qui accueillera les collections en toile et cuir, des éditions limitées d’accessoires, de chaussures et de prêt-à-porter. L’espace mêle agréablement architecture en acier et mobilier en bois. Ambiance vintage et donc, follement moderne.

Le leitmotiv de l’entrepreneur « offrir le gage d’un savoir-faire français ancré dans la modernité ». Comment ? En ouvrant tout d’abord, grace à un designer sur place, un service unique de personnalisation. Des animations.sont également promises pour exalter ces compagnons du voyage qui ont traversé une génération familiale pour s'offrir de nouveau à la vue de tous afin de séduire les nouveaux trentenaires parisiens.