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Que proposent les étudiants de l’Istituto Marangoni ?

By Florence Julienne

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Mode

Courtesy of Florence Julienne et Istituto Marangoni.

Dix jeunes stylistes de l’Istituto Marangoni France ont présenté leurs modèles lors du défilé « Back to Couture ». Ce fut l’occasion de découvrir ce qui inspire la Gen Z en matière de mode et de recueillir leur propos pour mieux comprendre leur démarche.

Le défilé « Back to Couture » organisé par l’Istituto Marangoni France, sous la magnifique verrière du salon Opéra de l’Hôtel Intercontinental, le jeudi 22 septembre 2022, avait un avant-goût de Fashion Week Paris. En mieux, puisqu’il s’agissait ici de faire éclore de nouveaux univers inspirationnels, devant un parterre d’acteurs de la mode et de proches. Et, qui sait ?, de rencontrer un écho auprès de la profession. Qu’il est délicieux ce moment où toute l’assistance se demande qui pourrait être, demain, à la tête d’une maison de couture renommée.

Courtesy of Florence Julienne et Institut Marangoni. Kim Yanghun

Kim Yanghun redonne de la noblesse à l’inattendu et au désordre en s’inspirant de l’image du travailleur coréen, organisé de manière à disposer de vêtements polyvalents et adaptables pour toutes occasions, tout en dissimulant des éléments inacceptables tels que les tissus froissés et tachés, les fils lâches…

Courtesy of Florence Julienne et Institut Marangoni. Samuel Marques Gonçalves

Samuel Marques Gonçalves raconte son histoire parentale. Un père qui ne comprend pas sa façon d' « être un homme ». Une mère aimante qui l’encourage à la perfection. La finition Couture de sa collection représente ces sentiments. Pour la réaliser, il a utilisé des stocks morts et des tissus naturels, comme la soie et le cachemire.

Courtesy of Florence Julienne et Institut Marangoni. Bohdan Tsyshkovskyi

Les modèles de Bohdan Tsyshkovskyi sont nés de la révolution d’Octobre et de l'effondrement du système soviétique. « Autrefois, il n'y avait qu'un seul créateur : Dieu. Aujourd'hui, nous sommes tous des créateurs. Pour ne pas se perdre dans cet environnement et être capable de se définir, il faut connaître ses sources » explique-t-il dans la présentation de son travail. Se souvenir de cette époque est, selon lui, une question très actuelle.

Courtesy of Florence Julienne et Institut Marangoni. Jeanne Millet

« Cœur, corps et âme » de Jeanne Millet fait référence à la culture japonaise et au mythe de Yuki Onna, la femme des neiges, « parée d'un long kimono blanc, les cheveux noirs comme de l'ébène et pleine de rancœur envers les hommes ». La poésie de son vocabulaire textile célèbre la fusion du corps féminin avec la nature.

Courtesy of Florence Julienne et Institut Marangoni. Seungyun Cho

Seungyun Cho est une créatrice de mode coréenne qui a poursuivi sa carrière, en 2014 en quittant son pays d'origine pour étudier à l'étranger au Royaume-Uni, puis à Paris. La jeune styliste s’inscrit dans un processus de création personnel. Elle souhaite bousculer les normes sociétales et promouvoir une éthique à même d’influencer l’idée que les gens se font de l'industrie de la mode.

Courtesy of Florence Julienne et Institut Marangoni. Isabella Diaz Galvez

Les femmes fortes et puissantes inspirent Isabella Diaz Galvez qui crée une « Femme Divine », à travers des codes vestimentaires valorisants. Grâce à l'adoption sans réserve de ces codes, la déesse intérieure de chaque femme peut s'exprimer et se montrer.

Courtesy of Florence Julienne et Institut Marangoni. Sara Sowins

Sara Sowins part de l’idée d’une beauté parfaite, avec des pièces taillées sur mesure, pour ensuite les déformer « monstrueusement ». La jeune styliste expose des parties inhabituelles de la peau, comme l'abdomen. La déception est exprimée à travers des tricots tordus et des rayures ajustées. Les manipulations texturales transmettent un sentiment d'imperfection et proposent une réconciliation avec la vraie nature de l'individu.

Courtesy of Florence Julienne et Institut Marangoni. Ahmad Rizki

Le titre de la collection d’Ahmad Rizki est « The Attendants ». Deux anges qui se séparent, se disent au revoir et laissent aller… On n’en saura pas plus !

Courtesy of Florence Julienne et Institut Marangoni. Maximilian Engelmann

La collection de Maximilian Engelmann évoque son parcours en tant qu’étudiant, d'ascendance allemande et japonaise, et son intérêt pour l'architecture, le street art et le workwear. L’étudiant joue sur les volumes et les coupes, avec une référence claire aux vêtements utilitaires polyvalents et évolutifs.

Courtesy of Florence Julienne et Institut Marangoni. Antonia Porto

Antonia Porto s'inspire de la beauté de la Colombie, son pays natal, de l’artisanat, de l’architecture contemporaine, de l'art précolombien (pour le choix de la couleur ocre) et des croyances que ses parents lui ont enseignées pour créer des vêtements tissés, qui mettent en valeur la silhouette féminine. La durabilité et l'éthique ont joué un rôle important dans sa collection.

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