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Amazon France : actions de protestation en pleines négociations annuelles et réforme des retraites

By AFP

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Crédit : Amazon médiathèque

Paris - Des actions de protestation ont émergé sur plusieurs sites Amazon en France pour protester contre l'évolution des négociations annuelles obligatoires en cours ainsi que contre la réforme des retraites, ont déclaré vendredi plusieurs sources syndicales à l'AFP.

Vendredi, des grévistes ont bloqué le centre de distribution de Boves, près d'Amiens, ont constaté des journalistes AFP. Les négociations annuelles obligatoires (NAO) d'Amazon se terminent jeudi prochain pour aboutir à la signature d'un accord le 11 avril. Les grévistes ne se sentent ni écoutés par la direction d'Amazon dans le cadre des NAO, ni par "le président de la République, qui passe des réformes en force", a déclaré Fabien Cavillon, délégué syndical CGT Amazon à l'AFP. Depuis jeudi, le centre de tri de Gidy (Loiret) est également touché par des débrayages, a indiqué Amazon.

"On a profité du mouvement contre la réforme des retraites pour protester dans le cadre des NAO, dans une forme de convergence des luttes", a affirmé à l'AFP Jérôme Guilain, délégué syndical Sud-Solidaires à Lauwin-Planque, près de Douai. Ce sont des centaines de salariés qui sont mobilisés depuis la semaine dernière sur différents sites, trois jours à Montélimar (Drôme) et Sevrey (Saône-et-Loire), deux à Augny (Moselle), et vendredi à Boves (Somme), selon Alain Jeault, délégué syndical central CGT Amazon. Avec plusieurs modes d'action: des mouvements de grève, des débrayages, des blocages et barrages filtrants.

"Il y a eu effectivement quelques mobilisations, mais qui restent marginales et qui concernent quelques dizaines de salariés à chaque fois", a commenté de son côté Amazon. Les syndicats protestent contre la proposition d'une augmentation salariale de 6 pour cent, "un taux d'augmentation trop faible par rapport à l'inflation", selon M. Jeault. "Ils y intègrent la prime de partage de valeur (ex-prime Macron), ce qui est totalement illégal" car elle ne peut pas être "considérée comme une augmentation de salaire", a t-il souligné.

Jérôme Guilain dénonce également la fin du système d'attribution d'actions gratuite, "remplacée par une prime de 1.700 euros à partir de 2025". "L'offre que nous proposons est attractive, et alignée avec la moyenne des taux d'augmentation médians observés en France cette année", a déclaré Amazon, qui a également souligné que l'entreprise avait proposé une augmentation de la prime anniversaire aux ouvriers et agents de maîtrise. "Les discussions sont en cours avec nos partenaires sociaux et aucune décision n'a encore été prise", a rappelé Amazon. (AFP)

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