Des perturbateurs endoctriniens trouvés dans les vêtements de sport de grandes marques

Le Center for Environmental Health (CEH) a envoyé des avis juridiques à huit marques de soutiens-gorge de sport et six marques de chemises de sport après que des tests aient montré que les vêtements pouvaient exposer les individus à des niveaux de bisphénol A (BPA) jusqu'à vingt-deux fois supérieurs à la limite de sécurité, conformément à la loi californienne.

Le BPA, un produit chimique perturbateur hormonal bien étudié, imite les œstrogènes et peut perturber le fonctionnement normal de l'organisme, notamment le métabolisme, la croissance et le développement, ainsi que la reproduction. Les marques de soutien-gorge de sport sont Athleta, Pink, Asics, The North Face, Brooks, All in Motion, Nike et Fila. Les marques de maillots de sport sont The North Face, Brooks, Mizuno, Athleta, New Balance et Reebok.

« Des études ont montré que le BPA peut être absorbé par la peau et se retrouver dans la circulation sanguine. Les soutiens-gorge de sport et les maillots de sport sont portés pendant des heures, et vous êtes censé transpirer dedans, il est donc inquiétant de trouver des niveaux aussi élevés de BPA dans nos vêtements » déclare Kaya Allan Sugerman, directeur du programme des menaces toxiques illégales à la CEH, dans le communiqué.

Perturbateurs endocriniens : l'identification du Bisphénol A comme substance extrêmement préoccupante confirmée

« Le problème du BPA est qu'il peut imiter des hormones comme l'œstrogène et bloquer d'autres récepteurs hormonaux, modifiant ainsi la concentration d'hormones dans notre corps et entraînant des effets négatifs sur la santé, ajoute Jimena Díaz Leiva, directrice scientifique du CEH. Même de faibles niveaux d'exposition, pendant la grossesse, ont été associés à une variété de problèmes de santé chez la progéniture. Ces problèmes comprennent un développement anormal des glandes mammaires et des ovaires qui peut augmenter la probabilité de développer un cancer du sein ou des ovaires plus tard dans la vie. Ces effets se produisent même à de faibles niveaux d'exposition comme ceux observés chez les gens aujourd'hui ».

Les défendeurs ont, à partir du 19 octobre 2022, jours pour travailler avec le CEH afin de remédier aux violations avant que le CEH ne dépose une plainte à cet effet.