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Galeries Lafayette : l'avenir des magasins de Michel Ohayon examiné le 14 février

By AFP

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Patou, Galeries Lafayette Paris Haussmann Credits: ARR / LVMH

Bordeaux - Le tribunal de commerce de Bordeaux examinera le 14 février le plan de continuation d'activité proposé par l'homme d'affaires Michel Ohayon pour la vingtaine de magasins Galeries Lafayette qu'il détient en province, a-t-on appris jeudi auprès d'un avocat des salariés.

L'audience devait initialement avoir lieu le 10 janvier mais le plan n'était pas encore finalisé. La société Hermione Retail, qui chapeaute la plupart des 26 magasins placés en procédure de sauvegarde depuis février dernier, employant un millier de salariés au total, l'a finalement déposé le 12 janvier.

"Le tribunal devra homologuer ou rejeter ce plan et, en cas de non-homologation, indiquer s'il place Hermione Retail en redressement judiciaire", a déclaré à l'AFP Me Stéphane Kadri, avocat du CSE de la société.

"Nous sommes subordonnés à la position qu'adoptera le groupe Galeries Lafayette, principal créancier et surtout fournisseur principal des magasins détenus par Hermione Retail", a ajouté le conseil.

Michel Ohayon avait acquis auprès du groupe familial, en 2018, 22 magasins situés à Agen, Amiens, Angoulême, Bayonne, Beauvais, Belfort, Besançon, Caen, Cannes, Chalon-sur-Saône, Chambéry, Dax, La Roche-sur-Yon, La Rochelle, Libourne, Lorient, Montauban, Niort, Rouen, Saintes, Tarbes et Toulon.

L'homme d'affaires en avait repris trois autres en 2021 à Tours, Pau et Rosny-sous-Bois, ainsi qu'un outlet à Coquelles près de Calais.

Selon une déléguée syndicale interrogée le 10 janvier, le plan de continuation prévoit une cession du magasin de Pau et un abandon de 70% des créances.

"Ça fait un an qu'ils nous répètent les mêmes choses, qu'ils vont augmenter le chiffre d'affaires pour générer de la marge et rembourser leurs dettes, mais on va faire comment? Ça fait quatre ans qu'on en perd, du chiffre d'affaires", avait lâché Véronique Guichenay, salariée du magasin de Dax.

Selon une source proche du dossier, avant la dernière audience, le mandataire judiciaire a émis un avis défavorable à une poursuite de l'activité, le passif s'étant alourdi malgré la procédure de sauvegarde: il atteignait 153 millions d'euros à fin décembre.

Le tribunal doit également examiner, le 14 février, la situation de la Financière immobilière bordelaise (FIB), holding principale de Michel Ohayon qui regroupait d'autres enseignes de textile (Camaïeu, Go Sport, Gap France) rachetées ces dernières années et liquidées ou cédées depuis 18 mois en raison d'un endettement important. (AFP)

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