Gilets Jaunes : regain de violence et magasins dégradés samedi 16 mars
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L’acte XVIII des « Gilets Jaunes », mouvement amorcé le 17 novembre 2018, a été marqué par un retour des violences à Paris. Des scènes d’émeutes comme les parisiens n’en avaient plus vues depuis le samedi de mobilisation du 24 novembre ou début décembre. Selon les autorités, 32 000 manifestants se sont rassemblés en France. Il y aurait eu 7000 à 8000 manifestants dans la capitale, dont «1500 ultra-violents », selon le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner.
Banque incendiée, vitrines de restaurants fracassées, et l’emblématique brasserie Fouquet’s vandalisée. Voilà pour les symboles. D’après la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Ile-de-France, près d’une centaine de commerce ont été touché à Paris, notamment sur les Champs-Elysées. Tous les secteurs d’activités sont concernés. Et particulièrement, outre les restaurants, les marques d’habillement, très présentes sur la célèbre avenue : Hugo Boss, Swarovski, Tara Jarmon, Lacoste, la bijouterie Bulgari, Longchamp … Et encore Celio et Zara, qui ont été pillées.
Une centaine de commerces ont été vandalisé
Dans ce contexte très anxiogène et compliqué pour le commerce parisien, la Cci sollicite auprès des pouvoirs publics « des mesures fortes », dont un « véritable plan d’urgence ».
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, et Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, organisent ce 18 mars une réunion de crise. Les représentants des organisations professionnelles y sont conviés pour évaluer les conséquences économiques du mouvement des « Gilets Jaunes » sur les commerçants. Seront notamment présentes à cette réunion la Fédération du commerce et de la distribution (Fcd), l’Alliance du commerce, la Confédération des commerçants de France ou encore la CCI France et la CCI Ile-de-France.