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ITMA 2019 /Epson: quoi de neuf sur les impression textiles numériques ?

By Anne-Sophie Castro

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Epson a participé à la 18ème édition du salon ITMA –Salon mondial dédié à l’industrie textile- à Barcelone, du 20 au 26 juin. Le groupe Seiko-Epson, pionnier nippon de la technologie d'impression textile numérique, avec ses filiales For.Tex et F.lli Robustelli, a présenté les dernières innovations et solutions pour le marché du textile et de la mode. Rencontre avec François Le Bas, responsable des ventes chez Epson France.

Une belle histoire qui remonte à la fin du 19 ème siècle

Seiko est née au Japon en 1881 pour faire de la mécanique de précision. En 1942, Seiko se met à réparer des montres et développe en 1963 le micro piezo, que l’on retrouve dans tous les mécanismes de montres à quartz, puis sur les imprimantes Epson.

« Le mouvement quartz c’est ce que l’on va retrouver dans nos têtes d’impression », explique François Le Bas à FashionUnited. « En 1964 on nous demande lors des Jeux Olympiques de Tokyo de pouvoir marquer le temps : une belle symbolique ! Depuis nous avons développé la première imprimante, car nous faisions déjà des chronomètres dans le monde de l’horlogerie. Avec cette technologie là, dans chaque tête d’impression, on va avoir une membrane qui vibre et qui va pouvoir ejecter une certaine quantité d’encre. Nous maîtrisons cette précision sur tous nos produits grand public ».

Seiko-Epson dans le secteur textile : la « total solution »

Depuis 1999, Seiko-Epson travaille avec une société italienne historique du secteur textile et des impressions rotatives, Robustelli, basée à Côme. « Nous travaillons aussi avec autre société qui développe des chimies textiles avec des traitements, des post-traitements et des formulations d’encres : Fortex. » En 2016-2017 le groupe Seiko-Epson rachète Robustelli et Fortex pour ne faire qu’une seule entité.

« C’est là où le concept Epson est très sécurisant pour le client car on apporte une solution globale : on maîtrise nos têtes ainsi que les mécaniques et la chimie textile. C’est le principe de «total solution ».

« Nous ne vendons que ce que nous fabriquons. Nous arrivons à avoir une perrenité dans le temps et surtout dans le marché industriel. Un client qui fait confiance à Epson Robustelli va pouvoir faire évoluer son parque-machine sur 10 à 15 ans. Nos machines sont évolutives. »

« Monna Lisa Evo Tre new line up »

Monna Lisa. Un joli nom pour une machine qui se voudrait presque humaine... Ces énormes « Monna Lisa » sont fabriquée à Côme(Italie) et au Japon.

«Ici, sur notre stand, nous présentons des machines de 8, 16, 32 et 64 têtes. Le 16 et 32 existaient déjà mais pour permettre aux entreprises de faire des petites séries et aussi d’aller chercher des marchés beaucoup plus volumiques (il ne faut pas séparer volume et qualité) nous avons lancé, ici sur ITMA, le 8 et le 64 têtes. Les bases mécaniques sont les mêmes et, selon le nombre de têtes utilisées, on peut imprimer sur nos machines des surfaces allant de 200 à 780 mètres carrés, pour la mode ou le design d’intérieur par exemple ».

François Le Bas indique que le groupe Seiko-Epson travaille avec de nombreuses marques de mode et qu’il est possible d’imprimer sur tout type de tissus : soie, coton, jersey, cuir, ou polyamide pour les maillots de bain avec des encres fluos... « Nos machines sont étudiées par rapport au besoin des clients, en perpétuelle évolution. Nous utilisons des encres acides et réactives, que nous fabriquons nous-mêmes, si le client veut un rendu identique sur de la soie ou du coton. L’industrie de la mode est de plus en plus sensible aux problèmes de durabilité et trouve dans l’impression numérique sur textile un puissant allié ».

Avec la société Mantero, ennoblisseur qui travaille sur des foulards en soie, Epson propose ce qu’il appelle un « excellent traversé », soit une impression recto-verso identique, difficile d’obtenir avec d’autres types d’impressions.

Focus sur la performance et les normes environnementales

« Que ce soit sur de petites ou grandes séries, on doit avoir la même qualité et le même respect environnemental. Nos encres respectent les normes écologiques. Le fait de travailler en numérique par rapport au conventionnel, permet d’utiliser 60 pour cent d’eau en moins, d’éviter les rejets à 60 pour cent et de faire des économie d’énergie à 80 pour cent. Aussi, sur chaque Monna Lisa, l’empreinte carbonne issue de la fabrication des machines est indiquée.

Avec la montée en force de la mode vegan chez les consommateurs, cette année le groupe commencera à travailler sur des cuirs de synthèse.

« Seiko Epson dépose 20 brevets par jour.On fait partie des 100 sociétés mondiales à déposer le plus de brevets. Nous, industriels, devons proposer des solutions qui s’adaptent au marché ».

L’Italie, la Turquie le Pakistan, le Bangladesh, la Chine et Taïwan figurent parmi les meilleurs marchés du groupe, malgré que sa flotte de machines soit présente dans le monde entier.

Page d’accueil : copyright © : Illustration Epson

Autres photos au salon ITMA : AS Castro

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