Jeux Paralympiques : faut-il se méfier de la qualité des médailles et des contrefaçons ?
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À deux jours des Jeux Paralympiques, c’est l’affolement : le skateur olympique Nyjah Huston s’est plaint de la mauvaise qualité de sa médaille de bronze, tandis que les douaniers traquent les fausses médailles et les produits dérivés des Jeux Olympiques contrefaits.
Le skateur olympique Nyjah Huston, qui a remporté la médaille de bronze le 29 juillet 2024, a posté une story Instagram montrant que sa médaille semblait s'être considérablement dégradée, la surface paraissant terne et rouillée.
« D'accord, ces médailles olympiques ont l'air super quand elles sont toutes neuves, mais après les avoir laissé reposer sur ma peau avec de la sueur pendant un petit moment, puis avoir laissé mes amis les porter durant le week-end, elles ne sont apparemment pas d'aussi bonne qualité qu'on pourrait le penser, a-t-il déclaré. Je veux dire, regardez ce truc. Il a l'air rugueux. Même l'avant. Il commence à s'écailler un peu. Alors oui, je ne sais pas, les médailles olympiques, il faut peut-être améliorer un peu la qualité. »
En l’occurrence, c’est le joaillier Chaumet, propriété de LVMH, partenaire premium des Jeux olympiques et paralympiques, qui a dessiné et conçu les médailles dans ses ateliers de la place Vendôme.
Les médailles de bronze sont généralement un mélange de cuivre, de zinc et d'étain. La vitesse de dégradation du bronze dépend de la proportion de métaux dans l'alliage, bien que les métaux les moins chers accélèrent souvent le processus.
Un porte-parole de Paris 2024 a déclaré à la presse que les athlètes recevraient des médailles de remplacement pour toute médaille endommagée : « Paris 2024 est au courant d'un rapport sur les médias sociaux d'un athlète dont la médaille est endommagée quelques jours après avoir été décernée. Paris 2024 travaille en étroite collaboration avec la Monnaie de Paris, l'institution chargée de la production et du contrôle qualité des médailles, ainsi qu'avec le Comité national olympique de l'athlète concerné, afin d'expertiser la médaille et de comprendre les circonstances et la cause du dommage. »
Par ailleurs, des porte-clés Phryge, des fanions, tee-shirts, casquettes, aux couleurs des anneaux olympiques, et même de fausses médailles circulent. Selon France Info, depuis décembre 2023, les douanes françaises ont déjà saisi 500 000 contrefaçons : des faux produits dérivés des JO ou de fausses tenues officielles.
Les douaniers restent mobilisés pour les Jeux paralympiques, avec un nouvel afflux de touristes attendus et donc de nouvelles victimes potentielles de contrefaçons. La présence policière accrue devrait limiter les faux pendant les Jeux Paralympiques.