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Jura : le lunetier LOGO placé en liquidation judiciaire

By AFP

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Le tribunal de commerce de Lyon a prononcé mardi la liquidation judiciaire "avec effet immédiat" du fabricant de lunettes jurassien LOGO, qui emploie environ 170 salariés en France, mis en difficulté par le retrait des licences accordées par le groupe LVMH, son donneur d'ordre exclusif.

"La liquidation judiciaire a été prononcée avec effet immédiat", a indiqué à l'AFP le responsable du comité d'entreprise de LOGO, Sébastien Mignottet, qui a fait le déplacement à Lyon avec une vingtaine de salariés. Un autre lunetier jurassien, Cémo, s'était déclaré intéressé par la reprise de 34 salariés, des brevets et du patrimoine du Groupe LOGO, à la condition que la marque TAG Heuer, filiale du numéro un mondial du luxe LVMH, signe un contrat de licence avec son partenaire commercial.

Mais confronté au refus de TAG Heuer, Cémo avait annoncé le retrait de son offre mercredi dernier, sonnant le glas pour la société LOGO, basée dans la vallée de la lunette à Morez (Jura) qui emploie 172 salariés en France et environ 250 à l'étranger, notamment en Indonésie, aux Etats-Unis, en Australie et en Italie. Crée en 1896, l'entreprise LOGO, a été le fabricant exclusif des lunettes haut de gamme TAG Heuer et Fred, deux filiales de LVMH, pendant une vingtaine d'années.

Le Groupe LOGO réalisait ainsi 40 millions d'euros de chiffre d'affaires grâce aux produits LVMH (97 pour cent pour TAG Heuer et 3 pour cent pour Fred) qui était devenu sont donneur d'ordre exclusif. Mais en décembre 2015 le leader mondial du luxe, qui détient une soixantaine de marques, dont Louis Vuitton, Fendi, Sephora, Berluti ou encore Hennessy et qui a réalisé au 35,7 milliards d'euros de ventes en 2015, a annoncé au lunetier qu'il lui retirait les licences TAG Heuer et Fred.

LVMH, a indiqué à deux reprises dans un communiqué que "TAG Heuer n'est aucunement responsable de la situation actuelle de la société LOGO mais a, bien au contraire, soutenu, autant qu'il était possible, cette société , qui gérait, il y a encore quelques années, près d'une dizaine de licence". (AFP)

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