L’impact positif de la seconde main sur l’environnement, selon Vestiaire Collective
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Les plateformes de mode de seconde main ont un impact positif sur l’environnement. C’est ce que révèle Vestiaire Collective dans son Impact Report, une étude réalisée en collaboration avec PWC.
Selon le rapport, acheter sur un site de revente tel que Vestiaire Collective permet d’économiser 90 pour cent des coûts environnementaux par rapport à un article neuf. Le coût environnemental calculé pour chaque achat effectué sur Vestiaire Collective est de 0,39 euros, soit un dixième du coût environnemental d’une pièce neuve.
L’Impact Report a aussi démontré que les consommateurs ont tendance à investir dans des pièces haut de gamme, qui se revendent plus facilement puisqu’elles sont faites pour durer, ce qui les incite à tourner le dos à la fast fashion, pour privilégier des articles plus durables.
L’industrie de la mode souffre d’une mauvaise réputation en matière de pollution, puisque chaque année, 120 milliards de nouvelles pièces de mode et de chaussures sont achetées. Vestiaire Collective présente la mode de seconde main comme une alternative. Entre 2022 et 2030, sa part de marché devrait augmenter de 9 à 18 pour cent. Selon le rapport, le nombre de pièces achetées de seconde main plutôt que neuves aura sauvé la planète d’un coût environnemental de 38 milliards d’euros d’ici 2030.
« C’est très encourageant de voir l’influence de plateformes de revente haut de gamme telles que Vestiaire Collective sur l’économie circulaire. Nous espérons que le travail que nous faisons dans ce domaine pourra inspirer les consommateurs à changer leurs comportements, et à se tourner davantage vers du “moins mais mieux”. Le tout, dans le but de réduire l’impact environnemental de l’industrie de la mode », analyse dans un communiqué, Fanny Moizant, co-fondatrice et présidente de Vestiaire Collective.
Pour étudier les comportements des consommateurs, Vestiaire Collective, en collaboration avec PWC a réalisé ce sondage en décembre 2021. 2363 personnes ont répondu au sondage, dans 57 pays différents. L’objectif est d’affiner les données en matière d’impact, d’enquêter sur la surconsommation, et de situer l’approche de Vestiaire Collective au sein de l’industrie de la seconde main, et plus globalement, de l’industrie de la mode.