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La Mairie de Paris souhaite taxer les livraisons d’Amazon

By FashionUnited

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La bronca enfle. Dans une tribune publiée dimanche 24 novembre sur le site du Monde, des élus parisiens demandent que le e-commerce soit mieux encadré et régulé dans la capitale. Signée notamment par l’adjoint à l’urbanisme Jean-Louis Missika, le maire du 4e arrondissement Ariel Weil, cette tribune reproche au géant américain mais aussi à d’autres acteurs majeurs du commerce en ligne d’être cause de « précarisation, de congestion du trafic parisien, et de pollution ».

Ce texte, publié à quelques jours du Black Friday (le 29 novembre), pointe les inconvénients liés à la multiplication des livraisons durant cette période, estimées à « 2, 5 millions de livraisons par jour, soit dix fois plus que le nombre de colis quotidiens le reste de l’année » . Ses auteurs demandent « l'application du principe de pollueur-payeur » au niveau municipal plutôt qu'une taxe nationale - déjà « retoquée par le gouvernement » : « La loi doit autoriser à créer une écoredevance qu’elles pourront imposer sur la livraison à domicile » suggèrent-ils.

Les signataires demandent aussi la limitation des livraisons dans certains quartiers de Paris, déjà très engorgés, en les encadrant par des créneaux horaires précis.

Il faut souligner que cette tribune est parue le même jour qu’un rapport pour dénoncer « l’impunité fiscale, sociale et environnementale d’Amazon ». Ses initiateurs en sont l’Ong Les Amis de la Terre, l’association bien connue pour la justice fiscale Attac, ainsi que le syndicat Solidaires.

L'ancien secrétaire d'Etat au numérique Mounir Mahjoubi, député LRM de Paris, a présenté de son côté une note jeudi dernier qui cible le business model d’Amazon : « Amazon détruit plus d’emplois qu’il n’en crée » écrit - il, chiffrant le passif à 7900 emplois en France. A l’approche des fêtes, il invite les à se tourner vers les « alternatives locales » et les « PME françaises ».

Amazon a réfuté cette note dimanche comportant selon le groupe « de très nombreuses erreurs factuelles et spéculations sans fondements ».

Photo : Livraison Amazon

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