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La mode dans les médias : lois anti-IVG aux États-Unis, les réactions

By Sharon Camara

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En 2022, on pourrait penser que le droit à l’IVG est un principe universel pourtant dans les faits, ce droit est menacé voire totalement inexistant dans certains pays. Adoptée en 1973 par la Cour Suprême aux États-Unis, la loi sur les IVG est plus que jamais menacée. Certains États, conservateurs, souhaitent durcir la loi et par conséquent faire un rétropédalage en ce qui concerne l’évolution des droits des femmes.

L’affaire a éclaté suite à la parution d’un article dans le journal américain Politico dévoilant que plusieurs juges de la Cour Suprême étaient prêts à modifier voire supprimer l’arrêt Roe vs. Wade sur le droit des américaines à interrompre une grossesse. Les réactions des défenseurs du droit à l’IVG et aussi de ses détracteurs se sont multipliées depuis. Dans plusieurs grandes villes comme New York ou Washington, des milliers de manifestants ont défilé pour faire entendre leurs voix.

Les marques soutiennent le droit à l’IVG

Aux côtés des manifestants pro-IVG, des personnalités et des entreprises ont décidé de prendre parti et d’afficher leur soutien à la cause. La maison de luxe italienne Gucci a dévoilé ses engagements en soutien à ses collaboratrices qui souhaiteraient engager une telle démarche à l’avenir : « ce mardi 9 mai, Gucci a pris un positionnement ferme face à la menace du droit à l'avortement aux États-Unis, elle s'est engagée à payer tous les frais de déplacement à ses employées si le droit à l'avortement était retiré là où elles vivent », explique Elle.be.

Premier à s’être déclaré suite à l’explosion médiatique créée par la publication de l’article du Politico, la marque américaine Levi’s, n’a pas caché son positionnement : « dans une lettre ouverte, la marque annonce s'engager à rembourser les frais de déplacements de toutes ses employées qui seraient amenées à changer d'État pour recevoir des soins de santé dont des avortements. Une décision déterminante qui permettrait de gommer les inégalités, notamment financières, entre les femmes cherchant à avorter », dévoile MarieClaire.fr.

Elle.be précise aussi que d’autres entreprises ont fait le choix de se positionner en faveur du droit à l’avortement et de protéger leurs collaboratrices : « les géants Amazon, Uber, Apple ou Tesla ont également pris position face à cette menace pour le droit des femmes ».

Les juges de la Cour Suprême américaine doivent statuer sur cette décision avant le 30 juin 2022. Certains États n’ont pas attendu cette date fatidique pour durcir leurs lois. Ainsi, le Texas a introduit, le 1er septembre 2021, une loi interdisant l'IVG ,quatre semaines après la fécondation, même en cas d'inceste ou de viol. Selon l’institut pro-choix Guttmacher, 31 Etats ont présenté des propositions de loi anti-avortement en 2022.

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