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La Redoute poursuit sa modernisation avec une boutique haut de gamme en ligne

By AFP

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La Redoute, cédée il y a un an par le groupe Kering à deux de ses dirigeants, a annoncé jeudi avoir atteint les premiers objectifs de son plan de redressement et le lancement fin juillet d'une boutique en ligne dédiée à des marques de vêtements haut de gamme. Eric Courteille, co-président du groupe avec Nathalie Balla, a confirmé l'objectif d'un retour à l'équilibre en 2017, tout en précisant que pendant les deux premières années du plan de reprise, "le volume d'affaires sera en baisse".

Conformément à l'objectif de développement de l'offre, les deux co-présidents ont confirmé que La Redoute était passée de 8 à 10 collections par an. Ils ont également annoncé qu'une "Brand boutique" déclinera sur internet une offre de 50 marques de créateurs, "qui font la tendance dans la mode française et qui rayonnent à l'international". Cette e-boutique transposera le "Brand Bazar" de Nathalie Samson Friedlander, un magasin multimarques ouvert en 2002 dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés.

Pour tenter de redonner un nouvel élan à l'entreprise, "la Nouvelle Redoute" avait annoncé l'an dernier s'être recentrée sur l'offre d'habillement femme et enfant, le linge de maison et l'ameublement. Elle entend aujourd'hui devenir le "e-commerçant de référence du style à la française en mode et maison".

Le groupe Kering a cédé l'entreprise pour un euro symbolique mais a mis près d'un demi-milliard d'euros sur la table pour financer cette opération, dont 180 millions pour le volet social, qui prévoit 1.178 suppressions de postes sur 3.437 en quatre ans.

L'une des priorités des repreneurs est d'associer les salariés à leur projet en leur proposant d'entrer au capital de la société. Sur ce point, Eric Courteille a annoncé la mise en place d'un fonds commun de placement (FCP) de reprise. "C'est un véhicule financier qui permet de faire rentrer au capital l'ensemble des collaborateurs sur la base du volontariat", a-t-il précisé, soulignant que "1.600 collaborateurs sont déjà indirectement actionnaires à travers l'ouverture de 16 pour cent du capital".

Il a ajouté qu'il s'agissait du "premier FCP de reprise en France" et qu'en moyenne la part du capital réservée aux salariés se situait plutôt autour de 4 à 5 pour cent. (AFP)

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