Le Slip Français ouvre son atelier de pantoufles

Dix ans après sa création, Le Slip Français lance sa « Manufacture de pantoufles » dédiée à la fabrication de chaussons.

Guillaume Gibault, le fondateur de la marque lance cet atelier à Châtillon-sur-Indre, en partenariat avec le maroquinier Léon Flam, dont il est co-actionnaire avec son associé Louis Epaulard. Poussé par une demande grandissante (le télétravail est passé par là), cet atelier va produire 10 000 paires en 2021 et montera à 20 000 paires dès 2022. Il suppléera aux trois fournisseurs historiques de la griffe. Car le chausson est en plein boom. Selon Kantar, le marché atteint 392 millions d’euros, soit 10 pour cent de plus qu’avant crise et confinements.

Cette nouvelle étape marque le premier investissement industriel du Slip Français, très engagé dans le renouveau d’une industrie textile française, plus locale et plus durable. D’ailleurs fidèle à son ADN rassembleur, la griffe, qui s’appuie depuis toujours sur sa communauté, propose à ses clients de participer à l’aventure de cet atelier, via une opération de crowfunding ouverte depuis le 22 septembre.

Devenue entreprise à mission en septembre 2020, le Slip Français ouvre ainsi avec cet atelier un nouveau chapitre de son histoire. Marque digital native, le Slip aligne aujourd’hui 21 boutiques. Parti du slip, le vestiaire est aujourd’hui complet dans le registre de l’«easywear », molletons, joggings, chaussants et pyjamas. Des permanents, conçus pour durer, au style intemporel.

La marque enregistre aujourd’hui un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros, pour 120 emplois directs. Depuis 2011, elle a vendu 4 millions de produits dont 1,8 millions de sous-vêtements et précisément 550 000 slips. Le Slip Français collabore avec 29 ateliers partenaires partout en France, dont 8 labellisés Entreprises du Patrimoine Vivant et 8 labellisés Origine France : du fil au produit fini, toutes les étapes de fabrication sont ainsi assurées en France, de la teinture à la confection en passant par la distribution.